
Hier
Hier encore, on les « embrassait » comme le chantait Renaud. Aujourd’hui, on les conspue, on les insulte, on leur jette projectiles et mortiers à la figure. Il arrive même qu’on les tue, à Rambouillet et à Avignon. Cet « hier » ne remonte qu’à 2015, une époque où les flics se dressaient en héros face aux terroristes. De l’eau a coulé sous les ponts, quelques bavures sont aussi venues ternir la réputation des forces de l’ordre. Et les affrontements avec les Gilets jaunes ont achevé de dégrader leur réputation. Est-ce une raison pour les vouer aux gémonies ? Dans une société de plus en plus violente, la moindre autorité est une cible à atteindre. A la fin d’un troisième confinement qu’on espère être le dernier, les esprits vont peut-être s’apaiser et les privations de liberté se dissiper. Reste qu’un grand malaise existe aujourd’hui chez les flics, exaspérés d’écoper. Des maux anciens aux plus récents, des violences conjugales à l’absence d’autorité parentale, du respect des règles (couvre-feu, port du masque...) aux incivilités routières, ils sont au front H24 sans répit. Les forces de l’ordre sont moins en manque de mots d’amour que de preuves tangibles. Autrement dit, les beaux discours ne suffisent plus à les rassurer.
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