
Aujourd'hui
Sa table de ping-pong vendue par Cornilleau
Le Poitevin Stéphane Descoubès a imaginé une table de ping-pong design et robuste que l'un des leaders du secteur, Cornilleau, commercialise désormais auprès des collectivités
Le dernier combat d'Alta a été un échec cuisant. Pire, une véritable humiliation. La jeune guerrière reprend connaissance au beau milieu d'une clairière mystérieuse, comme tétanisée, incapable de repartir de l'avant. Elle fait alors la rencontre de Boro, un colosse à la bonhomie réconfortante, qui lui propose de servir des boissons chaudes dans son salon de thé. Le temps pour elle de surmonter son burn-out.
Le joueur, au contrôle d'Alta, devra donc récolter des feuilles, les torréfier, faire pousser la ou les plantes requises, puis préparer la boisson demandée par les clients de passage. On a connu plus fun comme concept, d'autant que les mécaniques de jeu se montrent vite redondantes sur la douzaine d'heures qu'il faut pour voir le fin mot de cette histoire. Néanmoins, l'aventure renferme bien d'autres saveurs, plus subtiles. A commencer par ces rencontres, hautes en couleur, qui vont amener Alta, l'air de rien, sur le chemin de la résilience. Surtout, Wanderstop nous enveloppe de bienveillance, de cette ambiance apaisante qui invite à lâcher prise. On peut aussi bien suivre le fil de l'histoire que flâner dans ce décor chatoyant, ou s'asseoir sur un banc, une tasse à la main, en se laissant porter par les notes planantes de Daniel « C418 » Rosenfeld (compositeur de Minecraft). Le jeu se déguste ainsi à son rythme, sans impératif de quêtes ou de performance. Rater son thé n'est d'ailleurs pas vraiment sanctionné. C'est là la modeste leçon de Wanderstop : il est permis de tomber, l'échec n'est jamais une fatalité.
Wanderstop - Editeur : Annapurna Interactive - PEGI : 12+ - Prix : 25€ (Xbox Series S/X, PS5, PC).
À lire aussi ...