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L’équipe des Grand’s Goules se prépare pour le championnat régional de roller derby qui se tiendra à Ligugé les 26 et 27 avril. Une occasion pour les joueurs et joueuses de faire connaître cette discipline inclusive qui connaît un essor en France.
« Tout le monde a ses dents ? » Genouillères, coudières, casque, protège-mains, sans oublier l’indispensable protège-dents donc... Marine, la coach du jour, vérifie si ses joueurs et joueuses sont bien équipés. Au roller derby, on ne plaisante pas avec la sécurité. Et pour cause, ce sport mêle à la fois contact, vitesse et stratégie. « On tombe beaucoup, ça fait partie du jeu. Mais on apprend à chuter », rassure Stéphanie, alias Rushing Roulette. Importé des Etats-Unis il y a une quinzaine d’années, le roller derby compte une trentaine de licenciés dans la Vienne, répartis en deux équipes aux noms très poitevins : les Broyeuses du Poitou et les Grand’s Goules. Après avoir affronté l’équipe de La Bande Décimée d’Angoulême en novembre et s’être déplacée à Nantes en mars dernier, l’équipe mixte des Grand’s Goules se prépare à recevoir ses adversaires à Ligugé en championnat régional, les 26 et 27 avril. Mais attention, « ne jouent en match que les personnes suffisamment à l’aise sur des patins. » Il faut donc que les « fresh meat », les nouvelles recrues dans le jargon, se sentent prêtes.
Contact et inclusivité
Sur la piste du complexe sportif Jean-Paul Gomez de Ligugé, adaptée au derby, les joueurs et joueuses s’appellent Trigger Warning, Errorsystem, Amoniak ou Rocket Raccoon. « Quand on démarre, on peut choisir son derby name et son numéro », indique Stéphanie. C’est l’une des singularités de cette discipline, également réputée pour son inclusivité. « Dans une équipe, il y a tous les âges, toutes les morphologies. C’est un sport assez féminin qui accepte tout le monde. » L’échauffement terminé, place au match. Sur des patins à roulettes de type quads, deux équipes de cinq joueurs s’affrontent lors de deux mi-temps de trente minutes. Dans chacune d’elle, un jammer ou une jammeuse, reconnaissable grâce à l’étoile sur son casque, doit doubler un maximum de fois les bloqueurs et bloqueuses adverses pour marquer des points. Les chutes s’enchaînent, mais toujours dans la bonne humeur. « Il y a une super ambiance, même en championnat, confie Lydie, alias Lydistroy, ce qui me plaît le plus c’est le fait que ce soit très complet, stratégique, qu’il y ait du contact. » En attendant la compétition, les Grand’s Goules s’entraînent dur et tenteront de faire de leur mieux… sans se faire trop de bleus.
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