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C’est LE plus gros événement indoor de la Vienne, et de loin. Avec ses 2 000 participants de 18 pays... sur 18 jeux (League of Legends, Valorant, Super Smash Bros, Street Fighter 6...), ses 20 000 visiteurs en trois jours et ses 16 000m2 dédiés, la Gamers Assembly en impose, au sens propre comme au figuré. La 25e édition qui se déroule samedi, dimanche et lundi (de Pâques) au parc des expos de Poitiers ne déroge pas à la règle. Elle dépasse de loin le simple cadre du gaming, ou plutôt de l’Esport, dont la Lan party a contribué à l’essor en France (lire ci-dessous). « Il y a vingt-cinq ans, je n’imaginais pas que ce qui n’était au départ qu’un simple rendez-vous organisé par des passionnés allait devenir un événement incontournable et unique », reconnaît Olivier Colas, président de Futurolan, l’association organisatrice.
De La Hune de Saint-Benoît au parc des expos de Poitiers, en passant par le palais des congrès du Futuroscope, la « GA » a voyagé au gré de son évolution, toujours croissante. De retour d’un énième déplacement à l’étranger pour promouvoir le savoir-faire tricolore en matière d’organisation, Désiré Koussawo jette un coup d’œil dans le rétroviseur avec un plaisir non dissimulé. « C’est une fierté parce qu’au début des années 2000, il y avait des dizaines de Lanparty et qu’on est la dernière. Ça veut dire quelque chose, analyse le président d’honneur de Futurolan. Sans faire de com’, on attire 2 000 joueurs tous les ans et on a réussi à fidéliser des partenaires. La communauté est restée fidèle. By the gamers for the gamers (par les joueurs pour les joueurs, ndlr), c’est la clé ! »
Le président de France Esports accompagnera ce week-end quatre délégations de pays africains à la « GA » (Nigéria, Kenya, Côte d’Ivoire, Bénin). Au-delà, il exporte le savoir-faire organisationnel à la française, à la poitevine même. « Ces vingt-cinq ans ont été ponctués d’expériences, de réussites et d’erreurs, si je peux permettre à ces pays de faciliter leur réussite... » Inde, Nigéria, Maroc, Arabie Saoudite, Ile Maurice, etc. Son savoir-faire en matière de développement communautaire attire le monde entier. A contrario, l’esport business éprouve davantage de difficultés « parce qu’il faut mettre d’énormes moyens sur la table et qu’il n’y a ni billetterie, ni merchandising, ni droits télé ». Vintage, la GA ? Tendance, oui !
DR FuturolanÀ lire aussi ...