
Aujourd'hui
Etonner, émouvoir, interpeller, inviter, bousculer… A Corps revient à partir de mercredi et jusqu’au 17 avril avec sa farandole de verbes entraînants. Une nouvelle fois, le festival va interroger le corps et ses représentations à travers une programmation riche et éclectique, faite d’arts mélangés, de lieux pluriels et de messages tous azimuts portés par des professionnels et des amateurs. En chiffres, cette 31e édition, concoctée comme toujours par le Théâtre-auditorium de Poitiers, l’université et le Centre d’animation de Beaulieu, rassemble 32 représentations pour 25 spectacles. Dans les faits, ce sont autant de moments chorégraphiés et engagés, accessibles au plus grand nombre grâce à 17 rendez-vous gratuits (Nuit des danses, ateliers, échauffement collectif, expositions…) et beaucoup d’autres au tarif modique de 3€.
Fidèle à son ADN, A Corps va faire se côtoyer artistes aguerris et en devenir, dont une centaine de lycéens et étudiants. Ces derniers seront issus de l’Atelier de recherche chorégraphique de l’université de Poitiers bien sûr mais aussi en provenance de Bretagne, de La Rochelle, de Bordeaux, de Cáceres (Espagne) ou d’Hawaï ! Ils seront tous présents lors de l’ouverture (mercredi, 18h30, Maison des étudiants) puis au fil des dix jours du festival et notamment lors du Solstice des animaux de Claire Simon (samedi, 16h30, place Charles-de-Gaulle).
Cette nouvelle édition sera aussi le creuset de questions sociétales et politiques telles que la lutte contre les stéréotypes, à travers notamment Mouton noir de Wilmer Marquez (le13 avril, à la M3Q), ou Grand Jeté, de Silvia Gribaudi (le 17 avril au Tap), sans oublier Danser ensemble, la première œuvre chorégraphique de la danseuse Alice Dazavoglou, « trisomique normale et ordinaire » selon sa propre définition (16 et 17 avril, centre d’animation de Beaulieu).
L’engagement sera aussi dans les révoltes de Maguy Marin dans Deux mille vingt-trois (samedi, Tap), dans About Lambada du collectif ÉS qui interroge la culture pop (dimanche, Centre d’animation de Beaulieu), ou dans Losing it, de Saana Wakim, ou comment être une artiste palestinienne qui a grandi sous les bombes (15 et 16 avril, Maison des étudiants).
Au menu également les performances si particulières de l’artiste associée Rebecca Journo, dont le très organique Les Amours de la pieuvre (15 et 16 avril, Confort moderne), ainsi que les Journées professionnelles et universitaires (ouvertes à tous), des séances de cinéma… Et pour clore le tout, la traditionnelle A Corps Party avec cette année un set de l’artiste drag Ludmila Sardust. Que la fête commence !
Billetterie et renseignements : festivalacorps.com ou au Tap.
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