Poitiers-Sud s’étend encore

Catégories : Société, Social, Solidarité Date : mercredi 14 septembre 2011
Poitiers-Sud s’étend encore

L’acquisition foncière de vingt-trois hectares sur la zone de Chaumont, entre Auchan-Sud et la route de Fontaine, doit permettre à Grand Poitiers d’élargir l’activité de services et d’artisanat de la capitale régionale. Neuf compromis de vente ont déjà été signés, un permis de construire a été déposé.

Nicolas Boursier

Le7.info

Plus rapide que la République 4 ! Aussi fort que les Montgorges ! Voici la nouvelle Zone d’activités économiques de Chaumont. Entre la base arrière d’Auchan Sud et la route de Fontaine le Comte, une étendue de terre et de pierres de vingt-trois hectares attend de donner des voisines à l’entreprise Maxiloc, récemment installée. C’est là la mission confiée par la Communauté d’agglomération à la Société d’Equipement du Poitou. Entre acquisition foncière et commercialisation, travaux d’archéologie préventive et viabilisation, l’aménageur règne (quasiment) en maître sur un secteur appelé à attirer à lui des enseignes exclusives de services et d‘artisanat. 


A ce jour, neuf d’entre elles ont signé un compromis de vente, une a même déposé un permis de construire, pour un début de travaux prévu dans les prochaines semaines. Il s‘agit de la SCI B&K, dont l’espace de coiffure et de bien-être occupera près de 3500 m2. 

Et les autres ? Eclectisme, éclectisme ! Il y a là l’aménageur d’Auchan, CFA Atlantique, auquel est réservé un emplacement de 1100 m2, Bureau center (8000 m2), Cash Piscines (2900 m2), Samco Marbrerie (3000 m2), les piscines Carré Bleu (2000 m2), le vendeur de matériel électrique professionnel CGED (8100 m2) et même la médecine du travail, qui déploiera ses ailes sur 3000 m2. 

Un autre pôle d’envergure dénote quelque peu dans le paysage, puisque trois centres de prélèvement et d’analyses médicales de Poitiers (rues de la Marne, de la Providence et des Ecossais) ont décidé d’unir leurs forces dans l’aménagement d’un laboratoire d’analyses de biologie médicale en synergie, baptisé SynergiBio. « Dans l’esprit, souligne Christophe Jaulin, directeur de la SEP, ces trois labos conserveraient leur fonction de centre de prélèvements en ville, mais toutes les analyses seraient groupées et effectuées à SynergiBio. On parle d’une centaine de personnes travaillant à terme sur le site. » Un « terme » programmé, pour l’ensemble de la zone, au printemps 2013 ! 

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