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Dans ce pays d'Amérique latine, des dizaines de milliers d'étudiants manifestent depuis trois mois, comme l'explique Yasnaia, membre du collectif « Colap » (Collectif de latino-américains de Poitiers) : « Ces jeunes veulent une éducation gratuite et de qualité. L'Ecole est devenue un vrai business. Le secteur privé a envahi tous les niveaux, de la maternelle au lycée. Désormais, les universités privées se multiplient également. » A ses côtés, Gladys assure que les étudiants sont obligés de « s'endetter très fortement pour apprendre. Le prix moyen d'une année universitaire est d'environ trois millions de pesos, soit 4 200 euros. Le salaire minimum n'est que de 180 000 pesos, soit 200 euros. En France, cela équivaudrait à 20 000 euros de frais d'inscription. »
Les étudiants mécontents ont été rejoints dernièrement par des syndicats de salariés qui souhaitent modifier la Constitution chilienne. « Elle date de Pinochet, rien n'a changé, s'indigne Yasnaia. Ce texte favorise clairement les plus riches. »
A la veille de l'anniversaire du coup d'Etat de Pinochet, Yasnaia et Gladys se souviennent qu'elles ont été contraintes de quitter leur pays à cause de leurs actes de résistance. Tout comme Herman, casquette du « Ché » vissée sur la tête, qui affirme avoir été « condamné par contumace à quinze ans de prison ferme au Chili pour avoir participé à la résistance ». Réfugié en France, il serait considéré là-bas comme un « terroriste ».
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