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L’enquête menée par son service économique figure en bonne place au rayon de ses références. Un tableau minutieusement annoté se fige dans des chiffres particulière- ment éloquents. El Mustapha Belgsir n’y va pas par quatre chemins : « Ces données-là sont la preuve que notre réserve foncière d’activités actuelle que d’une vingtaine d’hectares. » Comme Grand Poitiers en commercialise en moyenne sept par an, autant avouer que la pénurie guette. Pour le vice-président de l’agglomération, en charge du Développement économique, de l’Emploi et de l’Insertion, « il y a même urgence à ce que nouveaux espaces d‘accueil se libèrent ». Ça tombe bien. A l’ouest de la capitale régionale, coincés entre les zones de la République 2 et 3 et Migné-Auxances, 134 hectares de champs s’offrent à la convoitise. C’est ici que le projet de «République 4» doit se concrétiser. « Ce dossier-là, nous l’avons pensé et mûri, en érigeant comme priorité de ne pas aménager une zone commerciale, poursuit El Mustapha Belgsir. Cette ZAE sera uniquement dédiée aux services, à l’artisanat et à la production, avec des regroupements thématiques. » La partie la plus «septentrionale» du dispositif devrait, elle, proposer de larges espaces au développement d‘activités de traitement environnemental et de valorisation des déchets urbains notamment.
Un pont s’il le faut
Si le projet est en bonne voie, des doutes subsistent quant à la manière de rendre accessible la future ZAE. « Il faut étudier tous les cas de figure, insiste le vice-président de Grand Poitiers. Personnellement, je suis favorable à une double entrée, dont une au niveau du péage autoroutier de Poitiers-Nord. » La seconde pourrait tirer profit de la route récemment aménagée en plein cœur de l’ancien site de Michelin (où va bientôt s’installer le géant Kramp) et qui permet désormais de relier espace servait de tampon, mais aussi d’obstacle. Une liaison avec la zone de la Loge à Migné est possible dans la continuité de cette nouvelle artère. »
L’aménagement de ces liaisons routières est pour l’heure soumis à l’examen du profil définitif de la future ligne LGV. « S’il faut construire un pont qui enjambe l’A10 et la voie ferrée, nous le ferons », prévient M. Belgsir.
Compte tenu des contraintes temporelles évoquées, Grand Poitiers entend ne pas lésiner en chemin. L’affaire doit être «pliée» dans les quatre ans.
A ce jour, les travaux se résument au flot des négociations que l’Etablissement français de la propriété foncière mène avec les actuels -et nombreux- propriétaires des champs et terres promis à accueillir la République 4.
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