Aujourd'hui
Air : gare aux particules
Catégories : Société, Environnement, Biodiversité, Développement durable, Ecologie Date : mardi 26 juin 2012Atmo organisait hier la première journée régionale de l’air, à Poitiers. Si l’atmosphère est globalement bonne, les particules sont désormais au centre de toutes les attentions.
Rassurez-vous, la qualité de l’air est bonne ! Si l’association Atmo Poitou-Charentes (*) a convoqué, hier à Poitiers, sa première journée régionale de l’air, ce n’est pas pour tirer la sonnette d’alarme. 80% de l’année, l’atmosphère reste tout à fait respirable. « Les poussières sont plus présentes dans l’air des villes pendant une quinzaine de jours l’hiver, et une dizaine de jours l’été », souligne Alain Gazeau, directeur d’Atmo. Rien de comparable avec les grandes métropoles.
En revanche, cette journée, réunissant à la fois des représentants de collectivités et des industriels, avait pour but de les sensibiliser à un autre danger latent : l’émission de particules. Depuis que la France a adopté les normes européennes de détection, le nombre d’alertes en région a été multiplié par dix, selon Atmo. « Attention, cela ne signifie pas que la pollution est plus importante. Simplement, l’abaissement des seuils nous ouvre les yeux sur la situation », commente Alain Gazeau. Pas de quoi s’inquiéter pour l’instant. Mais autant le dire tout de suite, la tendance n’est pas à l’optimisme. Les trois principaux pourvoyeurs de particules nocives, que sont l’industrie, le chauffage domestique (fioul, bois) et l’automobile, peinent à réduire leurs émissions. De plus, un récent rapport du Centre international de recherche sur le cancer a mis les pieds dans le plat en plaçant les particules issues des moteurs diesels parmi les substances fortement cancérigènes. De quoi engager la réflexion.
(*) Lors de l’assemblée générale d’Atmo, hier, Sandrine Plançon, cadre au sein d’Amcor Flexibles (Barbezieux), a été élue présidente de l’association.
Photo : Sandrine Plançon est la nouvelle présidente d’Atmo Poitou-Charentes.
À lire aussi ...
Hier
DMLA : un implant innovant
Contre la DMLA atrophique, il n’existe pas de traitement mais il est possible d’améliorer la vue des patients, sous conditions, grâce à des technologies innovantes telles que le SING IMT, un implant nouvelle génération. Plus de détails avec le Pr Levéziel, du CHU de Poitiers.