
Aujourd'hui
Deux jours après la disparition d’Agathe Hilairet, 28 ans, lors d’un footing à Vivonne, les recherches se poursuivent. Partie courir jeudi 10 avril en fin de matinée, la jeune femme n’a plus donné signe de vie depuis. C’est son père, inquiet de ne pas la voir revenir, qui a alerté les autorités. Depuis, un important dispositif a été déployé par la gendarmerie. « De nouveaux ratissages sont en cours, notamment sur le parcours habituel de la joggeuse », a indiqué Cyril Lacombe, procureur de la République de Poitiers, dans un communiqué diffusé ce samedi 12 avril. Malgré la mobilisation de nombreux moyens, les opérations sont rendues difficiles par la densité de certaines zones boisées. « On a défini une zone d'intérêt de 100 km2 au sud de Vivonne, une zone particulièrement difficile d'accès puisque c'est une zone forestière, avec énormément de sentiers », a déclaré à la presse le colonel Philippe-Alexandre Assou du groupement de gendarmerie de la Vienne. Au total, 110 gendarmes sont mobilisés, appuyés par un hélicoptère équipé d'une caméra thermique, quatre dronistes, une soixantaine de militaires, des membres de la protection civile, des citoyens volontaires, ainsi que des coureurs du club Vivonne Loisirs, auquel Agathe Hilairet est licenciée. « Nous nous tenons entièrement à la disposition des gendarmes depuis le début des recherches. Nous ne souhaitons pas communiquer davantage, par respect pour la famille d’Agathe », confie le vice-président du club. Parallèlement, des plongeurs de la gendarmerie sondent le Clain et plusieurs plans d’eau alentour.
Depuis la diffusion de l’appel à témoins vendredi, une trentaine de personnes se sont manifestées. Les éléments rapportés sont "en cours d'analyse" et recoupées aux données issues du téléphone de la disparue. En parallèle, une dizaine d’auditions de proches et témoins ont été réalisées. « Toutes les pistes restent ouvertes », précise encore le procureur. L’enquête est confiée à la brigade de recherches de Poitiers, avec le renfort de la section de recherches.
Toute personne ayant des informations susceptibles d’aider les enquêteurs est invitée à contacter la gendarmerie de Vivonne au 05 49 43 41 15.
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