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Conseil municipal : le Tap cinéma fait débat
Catégories : Société, Politique Date : dimanche 24 juin 2012Le conseil municipal de ce soir a été houleux. Le problème de l’alcool chez les jeunes et l’avenir du théâtre ont particulièrement animé les débats. Revue de détails...
Comptes administratifs. Francis Chalard, adjoint chargé des Finances, a présenté les comptes de la Ville. Les recettes évoluent « seulement » de 0,7 %. L’encours de la dette de 106 millions reste « maitrisé ». « Par habitant, cela représente 1158 euros, c’est inférieur à la moyenne nationale », souligne l'élu.
Tap. Diverses subventions exceptionnelles ont été votées ce soir afin d’« accompagner le dynamisme du Tap », selon Francis Chalard. En premier lieu, 85 000 euros ont été accordés pour « favoriser la mise en œuvre de son projet artistique ». La somme de 20 000 euros, destinée à « apporter un soutien au développement de l’activité art et essai », a également été votée. Enfin, le conseil a adopté la subvention de 140 000 euros destinée à « contribuer à l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite ». Maryse Desbourdes s’est emparée de cette délibération pour réitérer son opposition au « mélange, dans un même lieu, d’un cinéma commercial (le Castille, ndlr) et d'un cinéma d’art et essais ». L‘avenir du théâtre, laissé vacant par le départ du Tap cinéma, a également créé des remous. Son sort n’est pas encore scellé, mais l’association Poitiers Jeunes souhaite s’y installer. « Vous avez décidé de vendre le théâtre, s’inquiète Maryse Desbourdes. Nous avons appris cela lors de l’assemblée générale de Poitiers Jeunes, alors que vous aviez promis un débat ! » Alain Claeys a coupé court aux rumeurs. « Je n’ai jamais dit à Poitiers Jeunes que je le leur vendrais. Le lieu est disproportionné : le bâtiment fait 3000 m2 ! » Christiane Fraysse, élue Europe Ecologie Les Verts a ,elle, demandé « qu’un véritable débat ait lieu avec des propositions, et pas seulement celles de la municipalité. »
Financement. La Ville de Poitiers s’associe à cinquante-trois autres collectivités françaises pour contracter un emprunt obligataire d’un montant de 800 millions. Poitiers participera à hauteur de 5 millions d’euros. Il s’agit d’une source de financement à long terme directement puisés sur les marchés capitaux. « Les banques connaissent, depuis trois ans, des problèmes de liquidités pour prêter aux collectivités, note Francis Chalard. Cette démarche nous permet de diversifier les sources de financement. » Le taux d’emprunt serait de 20% inférieurs aux taux bancaires. Christiane Fraysse « apprécie cette délibération ». « Au vu des défaillances dont ont fait preuve certaines banques, il est normal que les collectivités s’organisent pour ne pas endetter leurs concitoyens. »
Financement. La Ville de Poitiers s’associe à cinquante-trois autres collectivités françaises pour contracter un emprunt obligataire d’un montant de 800 millions. Poitiers participera à hauteur de 5 millions d’euros. Il s’agit d’une source de financement à long terme directement puisés sur les marchés capitaux. « Les banques connaissent, depuis trois ans, des problèmes de liquidités pour prêter aux collectivités, note Francis Chalard. Cette démarche nous permet de diversifier les sources de financement. » Le taux d’emprunt serait de 20% inférieurs aux taux bancaires. Christiane Fraysse « apprécie cette délibération ». « Au vu des défaillances dont ont fait preuve certaines banques, il est normal que les collectivités s’organisent pour ne pas endetter leurs concitoyens. »
Mesures anti-alcoolisation des jeunes. Alain Claeys s’est ému du « drame » qui s’est déroulé jeudi dernier, en conclusion de la Fête de la musique. Un jeune homme, en état d’ébriété, s’est fait poignarder place Leclerc. « J’avais dit qu’un jour, cela se terminerait ainsi, ce sujet me préoccupe énormément. » Un débat musclé s’est alors engagé entre Maryse Desbourdes et le maire. La chef de file du parti « Pour une alternative à gauche » a clairement visé Alain Clays, en affirmant que « les arrêtés anti-alcool donnent bonne conscience, mais il faut répondre autrement que par des interdictions ». Cette déclaration a fait bondir le principal interressé : « Si un jour, un jeune est assassiné par un coup de poignard, je veux pouvoir me regarder dans une glace. Je veux mettre tous les moyens qui sont en notre possession pour lutter contre ce fléau. »
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