Aujourd'hui
En visite aux Fonderies du Poitou, à Ingrandes, dans le nord de la Vienne, Nicolas Sarkozy n'a pas pu passer à côté de la Mia Electrique garée près de l'usine. Cet après-midi, Ségolène Royal a envoyé un véhicule au candidat-président pour lui faire savoir que « sans l'Etat, on peut faire des choses en région ».
La présidente du Conseil régional lui a aussi transmis une liste « d'entreprises qui auraient pu être sauvées en Poitou-Charentes avec une intervention de l'Etat ». Parmi elles, Domoform, New Fabris, Isoroy ou encore Zodiac à Rochefort. Avant même de connaître le contenus des déclarations de Nicolas Sarkozy sur le cas des Fonderies (en redressement judiciaire depuis octobre 2011), l'élue a ajouté : « Dommage qu'il n'y ait pas d'élection présidentielle tous les ans car on trouve toujours des solutions dans ces moments-là. »
Concernant Mia Electrique, l'assemblée régionale a adopté le versement d'une « avance d'associé » de 2,5M€ au même titre que l'actionnaire principal, Impulsus Clean Technologie Gmbh. Oséo et l'Etat devraient aussi investir entre 2 et 3M€ chacun. Au nom de l'opposition, le maire de Parthenay, Xavier Argenton, a soutenu cette démarche, tout en remarquant que la Ville de Paris avait préféré les véhicules de Bolloré plutôt que les Mia pour son système Autolib. « Bien que je l'y encourageait, Mia Electrique n'a pas répondu à l'appel d'offres de la collectivité car les responsables ne se considéraient pas prêts », a rétorqué Ségolène Royal. Avant de conclure : « Rassurez-vous, la Mia sera bientôt en location dans les magasins U. »
A noter que l'assemblée régionale était dépourvue de la quasi-totalité des élus d'opposition (notre photo) invités à suivre Nicolas Sarkozy aux Fonderies du Poitou puis au Palais des congrès du Futuroscope.
Les autres délibérations adoptées sur poitou-charentes.fr
Réunis en commission permanente, les élus régionaux ont adopté le principe d'un relèvement des quotas de formations d'infirmiers (dix places) et de masseurs-kinésithérapeutes (quinze places). Cette décision intervient alors que la "densité de ces professionnels est inférieure à la moyenne nationale". C'est au moment de présenter cette délibération que Ségolène Royal a affirmé qu'"il faudra venir un jour à une répartition géographique des concessions médicales, comme pour les enseignants ou les magistrats..." Particulièrement inquiète de la situation de la Charente, la présidente du Conseil régional n'a pas précisé comment elle ferait pour obliger les médecins et autres professionnels de santé pour s'installer en milieu rural malgré leur volonté.
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