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La Cité des Savoirs (re)fait débat au Département
Catégories : Société, Politique Date : jeudi 29 mars 2012L'équilibre budégtaire et les résultats de la Cité des Savoirs continuent de diviser le Conseil général. Lequel s'est finalement décidé à scinder en deux son crédit annuel.
"740 500 alloués en cinq ans. Pour quels résultats ?" Dans la bouche de Denis Brunet, la question suinte l'irritation. Le conseiller général d'Initiative et Progrès n'en démord pas : la Cité des Savoirs n'a toujours pas offert de vrais gages de santé financière. "Je veux bien qu'on abonde les projets qu'elle défend, mais je ne vois toujours rien dans la colonne des recettes", s'exclame-t-il. Interpellé sur ce dossier, l'éminence grise Roger Gil en convient lui-même : la Cité travaille avant tout sur du virtuel et il lui faut encore du temps pour faire la preuve de sa viabilité sur le long terme.
Le temps, c'est hélas, surtout, de l'argent. "Cette structure doit rapidement s'auto-financer, renchérit Denis Brunet. La collectivité ne pourra la soutenir éternellement."
Son collègue Francis Girault reprend le collier, en proposant que ce qui avait fonctionné pour le pôle de compétitivité MTA soit mis à l'essai pour la Cité des Savoirs. C'est-à-dire une subvention de 60 000 euros dans un premier temps, une seconde du même ordre si un rapport d'étapes est rendu et dégage de vraies preuves de progression budgétaire. "Cette forme de mise en vigilance est tout à fait convenable", se félicite Roger Gil. "C'est le bon procédé", tranche le président du Département, Claude Bertaud. Adopté !
Bien qu'amputé d'un membre, depuis la disparition brutale de Bernard Doury, il y a deux semaines, le groupe Initaitive et Progrès est toujours aussi vindicatif au sein de l'assemblée départementale. Francis Girault était même, ce matin, plutôt remonté. Il s'en est pris ouvertement au Conseil, en demandant à ce que sur tous les rapports, devant le nom de Bruno Belin, n'apparaisse plus la capitale de "Premier vice-président". "Vous avez toujours dit, devant vos conseillers, qu'il n'y avait pas de premier vice-président, ces largesses d'écriture tendraient a prouvé le contraire", a-t-il lancé à Claude Bertaud. Sans doute l'"erreur" ne sera-t-elle plus commise. Bruno Belin, quant à lui, fut le... premier à quitter la séance, avant même son épilogue.
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