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Les ados ne décrochent pas seuls
Les ados passent des heures sur leur smartphone. Mais en ont-ils vraiment conscience ? Une étude originale menée à Poitiers démontre que l’autorégulation n’est pas naturelle.
"740 500 alloués en cinq ans. Pour quels résultats ?" Dans la bouche de Denis Brunet, la question suinte l'irritation. Le conseiller général d'Initiative et Progrès n'en démord pas : la Cité des Savoirs n'a toujours pas offert de vrais gages de santé financière. "Je veux bien qu'on abonde les projets qu'elle défend, mais je ne vois toujours rien dans la colonne des recettes", s'exclame-t-il. Interpellé sur ce dossier, l'éminence grise Roger Gil en convient lui-même : la Cité travaille avant tout sur du virtuel et il lui faut encore du temps pour faire la preuve de sa viabilité sur le long terme.
Le temps, c'est hélas, surtout, de l'argent. "Cette structure doit rapidement s'auto-financer, renchérit Denis Brunet. La collectivité ne pourra la soutenir éternellement."
Son collègue Francis Girault reprend le collier, en proposant que ce qui avait fonctionné pour le pôle de compétitivité MTA soit mis à l'essai pour la Cité des Savoirs. C'est-à-dire une subvention de 60 000 euros dans un premier temps, une seconde du même ordre si un rapport d'étapes est rendu et dégage de vraies preuves de progression budgétaire. "Cette forme de mise en vigilance est tout à fait convenable", se félicite Roger Gil. "C'est le bon procédé", tranche le président du Département, Claude Bertaud. Adopté !
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