Le débat d'orientation budgétaire de Grand Poitiers s'est déroulé dans le calme ce soir. L'opposition s'est montrée très discrète. Retour sur les points importants du conseil communautaire.

Florie Doublet

Le7.info

> Annonce prioritaire de ce conseil, les taux de la taxe d'habitation et de la taxe foncière n'augmenteront pas en 2012 pour les ménages et les entreprises. L'élue d'Europe Ecologie-les verts Christiane Fraysse s'en est « réjouit ».

> L'équipe municipale a insisté sur l'épargne brute de 6,2 millions d'euros. Cette épargne est équivalente à 2011. L'encours de la dette serait « maîtrisé et stabilisé » autours de 32.5 millions d'euros. Ce qu'Alain Cleays estime être un « endettement tout à fait correct ».

> Gros morceau du conseil, la ligne d'investissement «importante et nécessaire », se chiffre à près de 20 millions. Le pôle de dépense le plus important reste le sport avec 6,5 millions de budget prévu dans le cadre du programme de rénovation des équipements sportifs. 1,3 million d'euros est dévolu à l'urbanisme et l'habitat, 1 million à la requalification des zones d'activités économiques et 1,2 million à l'Université.

> Le budget annexe a été rapidement balayé. Les transports tirent leur épingle du jeu : 28,2 millions d'euros devraient être investis dont 20 millions d'euros pour le seul le viaduc des Rocs. Concernant les transports en commun, Alain Claeys se félicite de « l'augmentation de 3% de la fréquentation des bus ». L'élu communiste Jean-Jacques Guérin a rebondi sur cette « volonté politique forte de toujours mieux promouvoir la mobilité durable et de rendre les transports en commun plus attractifs ».

> Pas de changement sur le financement de la LGV. Ce pôle d'investissement fait grincer des dents. « Il s'agit d'une dépense de 2,2 millions d'euros. Non seulement c'est un désengagement manifeste de l'État mais aussi d'une manne financière donnée à un grand groupe », s'insurge Christiane Fraysse. Patrick Coronas a rappelé que « certaines communes menacent de ne pas participer au financement de la LGV ». Le président de Grand Poitiers s'est montré compréhensif « Ce n'est théoriquement pas à nous de payer les infrastructures nationales comme la LGV. Mais se passer de cette ligne Tours-Bordeaux serait une faute. Je rassure monsieur Coronas, Grand Poitiers n'aura pas à se substituer aux collectivités qui ne souhaitent pas la financer, heureusement. »

 

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