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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Jour de froid sur Poitiers. Au loin, la neige s’annonce. Les personnels de Cofiroute sont sur le qui-vive. “Nous effectuons nous-mêmes le salage et le déneigement, on va devoir y aller”, éclaire James, l’un des tauliers de la maison. Tout à côté, Nicolas Bouron, le chef de centre, est tranquille. Sa bande connaît son métier sur le bout des moufles. Et il ne doute pas le moins du monde de sa rapidité d’intervention. Au péage de Poitiers-Nord, l’une des cinq gares de sa circonscription, l’effervescence s’offre d’autres horizons. Depuis novembre, les engins de terrassement de la société Colas sont à pied d’oeuvre.
Leur mission ? Aménager un parking de 50 places pour endiguer les effets du covoiturage. “Jusque là, explique M. Bouron, quarante automobiles au moins stationnaient ici de manière sauvage, dans le champ attenant. Bientôt, elles auront un vrai coin à elles.” L’opération, dont le coût est estimé à 200 000 e, n’est que la ramification d’une entreprise de plus grande ampleur, qui doit conduire, à l’échéance de février 2011, à la rénovation complète du site. Les 24 et 25 février prochains, l’enrobé des bretelles d’accès va être effectué, “de nuit, pour gêner un minimum d‘usagers”, avant la réfection progressive des rampes du péage. “Audelà, poursuit Nicolas Bouron, nous allons procéder à divers travaux d’amélioration et d’extension.”
Huit bornes au lieu de cinq
De cinq bornes, le péage va ainsi passer à huit (cinq en sorties, trois en entrées) pour décongestionner le trafic. “Aux heures de pointe, éclaire le chef de centre, soit de 7h à 9h le matin et de 17h à 19h le soir, ce sont en moyenne 750 passages dans chaque sens qui sont enregistrés.” L’auvent va du même coup être élargi. Dès le mois d’avril, les bornes vont quant à elles être doublées d’équipements automatiques semblables à ceux existant sur les sorties du Futuroscope ou de Châtellerault. “Sans suppression de personnel, soutient Nicolas Bouron, car il y aura toujours besoin de présence humaine pour surveiller les machines et parer à toute défaillance. Disons que nous jouerons alors la carte de la polyvalence.”
Chaque jour, ce sont entre 10 000 et 12 000 véhicules, dont près d’un tiers de poids lourds, qui transitent par Poitiers-Nord.
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