Aujourd'hui
Arrivé tard à Poitiers en raison d’un problème de visa, l’intérieur nigérian John Ojiako (24 ans, 2,07m) s’acclimate peu à peu à son nouvel environnement... dans l’ombre d’un immense Jonathan Jeanne.
Si l’on se fie à ses statistiques brutes (5,6pts, 3rbds, 0,9 contre), John Ojiako suscite au mieux de l’indifférence, au pire une pointe de déception. L’ancien étudiant de Coastal Carolina traverse la première partie de saison dans un relatif anonymat. Mais sa performance à Aix-Maurienne (12pts, 10rbds), ses récentes sorties à Blois (15pts, 4rbds en 28 minutes) et Vichy (15pts, 3rbds) ont montré que l’intérieur nigérian pouvait être « rentable ». « Je suis plus à l’aise aujourd’hui qu’au début de la saison, je joue plus librement », reconnaît-il. Faute de visa, il a débarqué à Saint-Eloi un mois après ses coéquipiers.
S’il ne s’affole pas outre mesure, c’est que John Ojjako sait que « la saison sera très longue » et que « l’équipe tourne bien avec de bons résultats ». Au-delà, ce pivot aux bonnes mains et très vertical garde la confiance de son coach -« il bosse bien à l’entraînement »- et du titulaire du poste 5. Qui dit ceci de lui : « John, c’est un gars super, encore dans la découverte du jeu européen. Mais il a des qualités athlétiques incroyables. Pour m’entraîner tous les jours avec lui, je vois son évolution... Il peut apporter à l’équipe beaucoup d’intensité. »
« J’apprends beaucoup à son contact, répond en écho le rookie, je grandis en le voyant jouer ! » Et notamment sur la dimension physique, « plus développée qu’aux Etats-Unis ». D’autres différences ? « Tout le monde est athlétique et peut courir. » Après le duel à Vichy vendredi face à une équipe robuste, Ojiako et ses coéquipiers retrouveront l’Arena Futuroscope avec la ferme intention de confirmer. Un dernier déplacement à Orléans clora l’année civile. Pour les fêtes, le néo-Poitevin s’envolera vers... l’Allemagne où réside sa petite amie.
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