2023-2024, même combat. Violences intrafamiliales, sexistes et sexuelles font l’objet en novembre de toutes les attentions, du grand public comme des pouvoirs publics, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Les associations se mobiliseront une nouvelle fois samedi dans les rues de Poitiers pour rappeler que rien ne justifie les atteintes sexuelles, le harcèlement, les agressions, pire les féminicides, 103 recensés l’année dernière. Tout le monde est évidemment concerné, au premier rang desquels les magistrats qui sont là pour rendre justice aux victimes. Dans quelques mois, Gwenola Joly-Coz sera en poste à Papeete, mais la Première présidente de la Cour d’appel de Poitiers aura marqué de son empreinte son passage dans la Vienne. Frédéric Chauvaud lui consacre un livre, Gwenola Joly-Coz, une haute magistrate féministe et essayiste. Le professeur émérite d’histoire à l’université de Poitiers y rappelle entre autres qu’elle a initié la réflexion sur le bracelet antirapprochement et rendu « cinq arrêts sur le contrôle coercitif, désormais considérés comme « historiques et fondateurs », permettant de contextualiser les infractions pénales ». Bref, la magistrate a fait œuvre utile.
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Aujourd'hui
Ludovic Gicquel. 51 ans. Chef du pôle de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent au centre hospitalier Henri-Laborit, à Poitiers. Fait référence à l’échelle nationale. Maritime de naissance, attaché à ses racines. Signe particulier : s’est promis de décrocher son CAP de pâtissier avant sa retraite.
