Hier
Après les sols et les murs, comment oublier les plafonds ? Quelques mètres carrés protecteurs dont on ne soigne hélas pas assez l’esthétique générale.
Est-ce parce qu’il n’est pas dans la nature humaine de vivre le nez en l’air que l’aspirateur oublie si souvent toiles d’araignées tissées et salissures amassées au plafond ? Et que les regards se portent si rarement sur l’éclat d’une peinture, la majesté d’un lustre, le cachet d’une moulure ? Tous ensemble, levons la tête ! Car là-haut, il fait aussi beau qu’en bas. Enfin, c’est ce vers quoi nous devons tendre. Les finitions, les finitions encore, les finitions toujours !
Du style et du cachet
Pour le plafond comme pour le mur, trois types de finitions de peinture sont proposées : la mate, la brillante et la satinée. Si la première a un excellent pouvoir couvrant et n’a pas son pareil pour capter la lumière et sublimer l’ambiance, elle se révèle salissante et réfractaire à l’humidité. On la destinera donc davantage aux pièces à vivre et à se reposer, comme le salon et la chambre.
Pour les espaces plus « sensibles », comme la salle de bains ou la cuisine, on lui préfèrera les finitions brillante et satinée. Non seulement ces dernières sont faciles à entretenir -un seul coup d’éponge suffit à éliminer la moindre trace-, mais en plus elles résistent durablement aux effets délétères -fichu écaillement- de l’évaporation. Seule contrainte les concernant : elles doivent être appliquées sur un support lisse et sain. A défaut, elles sont incapables de gommer les irrégularités grossières que peut par exemple estomper la finition mate.
Selon le style de votre maison et la ou les pièces dont vous souhaitez rehausser le cachet, vos choix de finition peuvent se porter sur d’autres matières que la peinture. Pas franchement adaptées aux pièces à vivre d’une maison ou d’un appartement, les plaques en polyuréthane, voire en polystyrène, pourront prendre place, à moindre coût, au plafond d’un bureau ou d’un sous-sol. Idéal, car en plus facile à poser, en rénovation, pour calfeutrer un support perclus d’irrégularités.
Autre idée, le bois. Et plus spécialement le lambris qui fait encore fureur dans nombre de chambres -et pas seulement de chalets de montagne- ou au plafond de certaines cages d’escalier. Massif, stratifié, exotique teinté ou à l’état brut, le bois est toujours aussi chaleureux et séduisant.
Une dernière piste à explorer ? L’enduit décoratif. En imitation bois ou pierre, marbre ou stuc, il jouera la carte de la singularité. Et fera de votre nid douillet un modèle d’exception. Alors, convaincus ?
Tendu, c’est posé
Née en Scandinavie, la technique du plafond en toile tendue s’est démocratisée ces dernières années en Europe occidentale, en France notamment. Le produit fini offre une alternative à la fois esthétique et robuste à la traditionnelle peinture. Il se présente sous la forme d’une couche de polychlorure de vinyle souple, ramollie sous l’action de la chaleur, tendue et fixée à des profilés de PVC ou d’aluminium, euxmêmes positionnés à la périphérie de la pièce. Agrafée à ces profilés, la toile peut être agrémentée de micropores qui assurent au plafond une « étanchéité » acoustique à toute épreuve. Elle résiste au feu, à la condensation et à l’humidité. Son entretien est en outre facile et rapide. A noter que cette technique est également applicable aux murs.
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