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A 25 ans, la Poitevine Marguerite Chaigne se place derrière la caméra et réalise un projet d’envergure en donnant vie à Rose Dïa et ses personnages. Le premier épisode de cette série encore en construction sera disponible dès dimanche sur YouTube.
« Rose Dïa est un petit village protégé par d'épaisses murailles qui isolent ses habitants d'un monde qu'ils croient hostile. Fondé par une reine idéaliste, ce havre de paix bannit la violence, et chaque habitant vit sous l'œil vigilant de la communauté, prêt à exclure quiconque troublerait cette harmonie. Alors que la fille de la Reine pense grandir dans un monde idéal, ses perceptions vacillent le jour où Kemrod, un habitant sans histoire, commet un acte impensable... » Le synopsis de la première série créée par la Poitevine Marguerite Chaigne donne le ton. A 25 ans, la jeune réalisatrice qui voulait « écrire sur le bonheur » opte finalement pour un parti pris plus philosophique dans une intrigue mêlant utopie et dystopie. « J’ai eu une enfance très heureuse, je vivais un peu dans le monde des Bisounours. Mais en grandissant, j’ai fini par me rendre compte de la complexité des choses et notamment que nous avions tous notre monde idéal en tête. Je me suis alors demandé ce qu’il se passerait si nous pouvions l’imposer aux autres ? Serait-ce une forme de totalitarisme ? » Marguerite tente de répondre à cette question avec Rose Dïa, un projet qu’elle nourrit depuis plus de cinq ans.
Faire exister le projet
Le scénario est inspiré par ses goûts très éclectiques. Le cœur de la réalisatrice balance entre The Truman show, Edward aux mains d’argent et… Desperate housewives. Des références extrêmement différentes certes, mais liées par des points communs présents dans Rose Dïa : un nombre de personnages restreint et un décor minimaliste. Formée au scénario dans une école de cinéma de Québec il y a quelques années, la jeune femme a tenu à réaliser son projet chez elle, dans la Vienne, malgré les difficultés qu’un tel projet engendre. Les décors de Rose Dïa seront familiers aux habitués de Poitiers, Saint-Benoît et Lusignan. Marguerite a pu compter sur la participation de ses proches et de quelques amis pour cette série « faite maison » prévue sur deux saisons. « La trame de la première est entièrement développée et le tournage du deuxième épisode est pour bientôt. Mais sans financement, cela prend plus de temps. J’aimerais avant tout que ce projet existe plus qu’il ne perce », confie la jeune femme. Le premier épisode est à retrouver dès dimanche sur la chaîne YouTube « margueritechaigne ».
Pour soutenir le projet : https://www.leetchi.com/fr/c/rose-dia-1462134?utm_source=copylink&utm_medium=social_sharing
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