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L'édito de la semaine est signé Arnault Varanne, rédacteur en chef du 7.
Dites-le avec des fleurs, hein ! Le slogan publicitaire a marqué des générations d’amoureux transis, fébriles à l’heure d’offrir un bouquet de roses à leur bien-aimée. Voilà que le mythe est ébranlé par « l’affaire des pesticides », que la mère d’une fillette de 11 ans décédée en 2022 a révélée chez nos confrères du Monde et de Radio France. Fleuristes et agriculteurs, même combat désormais. Et a priori même omerta chez les industriels, en particulier les importateurs. Huit fleurs coupées sur dix vendues dans l’Hexagone viendraient de l’étranger, on comprend mieux le possible scandale sanitaire sous-jacent. En même temps, il ne faut plus s’étonner de rien. Peu de produits consommables passent aujourd’hui avec succès au filtre de la pureté. A commencer par l’eau du robinet, dont on connaît depuis un an et demi les teneurs plus ou moins « acceptables » en résidus d’herbicides, les fameux métabolites de chlorothalonil. Surtout dans la Vienne. Alors, dites-le avec des fleurs... de votre jardin et trinquez au jus de pomme bio de préférence !
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Ludivine Gonthier. 27 ans. Peint sa vie au gré de ses joies et de ses peines, guidée par son seul instinct. A élu domicile au bord du Clain, dans un atelier troglodyte loin des tumultes de la vie parisienne. Signe particulier : ne passe pas une journée sans peindre.