A onze jours du « D-Day » dans la Vienne, la température monte. Eh oui, le 25 mai, le département sera traversé par le relais de la flamme olympique, celle-là même dont la course s’achèvera le 26 juillet au Stade de France. L’événement est solennel, mobilise des centaines de bénévoles, sans doute aussi des forces de l’ordre en nombre. Le préfet dévoile ce mercredi le dispositif de sécurité exceptionnel auquel les Poitevins, Châtelleraudais, Neuvillois et les autres doivent s’attendre dans onze jours. En attendant, une question brûle les lèvres des observateurs : quelle est l’identité de la centaine d’éclaireurs et d’éclaireuses (cf. page 4) appelés à porter le flambeau des JO sur les différents relais ? Le Comité olympique et paralympique ne souhaite pas donner l’intégralité des noms, qu’ils aient été proposés par le Département, Grand Poitiers ou les différents partenaires de l’événement. Un verrouillage pour des raisons de sécurité ? Là encore, motus et bouche cousue. Mais on peut imaginer de là les éventuelles conséquences d’un raté dans l’organisation. Alors, le 25 mai, attendez-vous à une manifestation très encadrée. Le Tour de France « en pire » disent certains !
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Ward Hamoush. 22 ans. Réfugié syrien en France depuis 2016. En attente de la nationalité française. Ancien étudiant poitevin en musicologie. Donne des cours en Vendée. A raconté son parcours d’exil sur la scène du dernier TEDx Poitiers, l’autre samedi. Signe particulier : modèle d’intégration.
