Thérèse-Marie Jallais termine son 49e jour de grève de la faim. Professeur d'anglais à l'université de Tours, elle demande sa mutation à la faculté de Lettres et Langues de Poitiers. La raison ? L'enseignante est atteinte d'une maladie neurologique qui rend pénibles ses trajets quotidiens depuis son domicile poitevin vers l'université tourangelle. Dans un communiqué envoyé aujourd’hui en fin de journée, la présidence de l’université de Poitiers a indiqué qu’elle se retournait « vers le cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et la direction générale des ressources humaines pour solliciter leur aide ». En accord avec l’équipe présidentielle de l’université de Tours. L’enseignante n’aurait aucun lien avec l’université de Poitiers, selon Jean-Pierre Gesson, qui précise : « Dans le souci « humain » d’apporter une solution aux difficultés de l’intéressée, l’université a proposé (le 7 mai 2010) à Mme Jallais d’effectuer sa recherche en tant qu’associée à une unité de recherche de Poitiers, sous réserve de l’accord de l’université de Tours. Mais cette proposition a été refusée par l’enseignante » qui a donc préféré entamer une nouvelle grève de la faim, le 26 septembre 2010.
