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Finisher en 2021, Emmanuel Rivière repart à l’assaut du Marathon des Sables, une course de 250km dans le désert du Sahara parmi les plus dures au monde. En pleine préparation, le Loudunais espère terminer l’épreuve une seconde fois.
Courir dans les dunes et oueds asséchés du Sahara reste à ce jour sa « plus belle aventure sportive ». La plus difficile également. En 2021, avec deux autres membres de l’association Cours toujours, Emmanuel Rivière s’est élancé sur le marathon des Sables, une course de près de 250km à travers le désert et en autosuffisance (avec un sac de 15 kg). « C’est l’une des plus dures au monde avec la Diagonale des Fous », assure le gérant de la salle de sport Wefit.club, à Loudun.
En particulier cette 35e édition, marquée par le décès d’un concurrent et l’abandon de plus de la moitié des partants (330 finishers sur 753 au départ). « Il a fait très chaud, surtout une journée où la température a atteint 58°C. En raison du Covid, la course avait été reportée à l’automne, période où il fait le plus chaud dans la région. » Emmanuel Rivière, lui, est allé au bout des six étapes et a terminé à la 83e place au scratch, se classant 32e senior et 32e Français. « C’était ma première fois, j’y suis allé crescendo. Quand on se voit de plus en plus proche du top 100, on veut donner encore plus », se souvient l’athlète.
La Diagonale des Fous pour ses 40 ans
Comptant une vingtaine de marathons à son actif -avec un meilleur chrono établi à 3h16- l’ancien footballeur a reçu son dossard pour la prochaine édition du Marathon des Sables, qui se déroulera du 21 avril au 1er mai. Pour faire mieux qu’en 2021 ? « J’ai un petit souci au niveau d’un pied, je n’ai pas pu m’entraîner comme je l’aurais souhaité, confie Emmanuel Rivière. L’ambition reste donc de terminer la course. »
En attendant, l’éducateur sportif poursuit sa préparation avec des sorties longue distance « à la Dune du Pilat, même si ce n’est pas le même sable ni les mêmes conditions », des séances de musculation et de cardio, trois à quatre fois par semaine. Le 1er marathon de Chinon, dimanche, sera pour lui le dernier test avant le départ pour l’Est du Maroc. « Il me reste un mois pour faire quelque chose », observe le coureur avec confiance. Soucieux de toujours repousser ses limites, l’unique représentant de la Vienne sur ce 37e Marathon des Sables a d’autres défis en tête. En 2023, l’année de ses 40 ans, Emmanuel Rivière va aussi prendre le départ de la Diagonale des Fous, sur l’île de la Réunion. « Je vais sur ces courses pour mon plaisir, mais aussi pour montrer aux adhérents de ma salle que tout est possible dans le sport, que l’on peut vivre de belles expériences et que l’activité physique est bonne pour le corps et l’esprit. C’est aussi ce que je veux transmettre à mon enfant. »
DR
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