A 25 ans et après deux années perturbées par la crise, Challenger Event affiche un beau dynamisme. L’entreprise d’événementiel réalise près de la moitié de son activité à l’étranger.
Dans l’entrée des locaux basés sur le Téléport 4 de la Technopole du Futuroscope, le vaste planisphère hérissé de punaises colorées en dit beaucoup sur les destinations où Challenger Event, 25 ans l’an dernier, a déjà emmené ses clients. Mais il ne dit pas tout. Les événements à l’étranger constituent près de la moitié de l’activité de l’entreprise reconnaissable à son gecko vert. Tout un symbole ce petit lézard...
« On trouve le gecko partout dans le monde et il s’adapte à toutes les situations », justifie la directrice Florence Vanier, qui a racheté la société en 2010. Depuis le monde a changé, la crise sanitaire est passée par là et, comme son gecko, Challenger Event s’adapte. Le chiffre d’affaires n’a pas tout à fait retrouvé son niveau de 2019, autour de 3M€, mais Florence Vanier, à la tête d’une équipe de cinq salariés, voit arriver avec satisfaction de nouveaux clients. Le plan de communication mis en place durant les mois d’immobilité forcée de la période Covid a porté ses fruits. A cela s’ajoute le contrecoup d’une période trop calme.
« Normalement, nos pics d’activité se situent de septembre à novembre, puis de mars à juin. »
Ce début 2023 est différent.
« Nous enregistrons beaucoup de reports des deux dernières années pendant lesquelles tout a été plus calme. »
Démarche RSE
Les clients de Challenger Event, répartis dans la France entière, sont des entreprises automobiles, informatiques, des groupements d’imprimeurs, de transporteurs et autres qui souhaitent organiser un voyage d’affaires, un congrès, un séminaire, une convention…
« Les événements simplement ostentatoires sont devenus rares, note Florence Vanier. Aujourd’hui, tous comprennent une partie travail. » A l’étranger, Challenger Event s’appuie toujours sur un partenaire local, « un réceptif ». Les destinations du bassin méditerranéen et le Portugal restent les plus prisés, mais tout est possible. « Il y a trois ans, nous avons organisé un gros congrès à l’île Maurice. Si besoin, nous faisons même de l’affrètement », autrement dit la privatisation d’un avion.
Consciente des enjeux environnementaux, l’entreprise s’est engagée dans une démarche RSE. « Il ne s’agit pas de
« compenser » lorsque l’on va à l’étranger, mais d’être vigilant à la façon dont on peut faire plus attention. Nous travaillons avec des partenaires certifiés ou dont la démarche est en cours, et nous proposons désormais aux clients le calcul de leur empreinte carbone. » Parallèlement, la directrice s’attache à offrir à son équipe des temps de décompression, du yoga tous les mardis midi, des massages assis lors de gros événements… car, rappelle-t-elle, « l’événementiel, c’est la fête pour le client, pas pour nous ».