Hier
Noël avant l’heure à l’Arena
A l’issue d’un match très serré, le PB86 a fini par l’emporter face à Pau à l’Arena Futuroscope (77-72). De bon augure avant de clore l’année à Orléans vendredi prochain.
On dit le métier d’expert-comptable menacé. Selon une étude de l’université d’Oxford, il serait amené à disparaître dans les vingt prochaines années, avec un taux de probabilité de… 95% ! « Totalement faux, répond Delphine Sabatey. Bien au contraire, les nouvelles technologies apportent du renouveau à la profession. »
Comme d’autres secteurs, les cabinets d’expertise comptable éprouvent les plus grandes difficultés à recruter. Au point que « certains arrêtent d’accepter des clients pour maintenir une qualité de service », observe la présidente de l’Ordre régional de Nouvelle-Aquitaine. Le métier souffre aujourd’hui d’un manque d’attractivité qui n’est pas imputable aux salaires -revalorisés de 4,5% cette année- mais à « une image assez désuète », constate Delphine Sabatey. « Le métier est cent fois plus intéressant qu’il y a vingt ans. On utilise des outils modernes, on traite la donnée financière pour faire du conseil… Nous, on le sait, mais les jeunes n’ont pas cette vision. A nous de montrer que nous sommes une profession d’avenir. » C’est pourquoi le Conseil régional de l’Ordre des experts-comptables a renforcé sa communication et multiplie les initiatives originales pour séduire (tournoi de gestion, speed-dating entre étudiants et professionnels). L’occasion de rappeler qu’un expert-comptable, n’est plus seulement un « fabricant de bilans ». En effet, les profils recherchés ont évolué, nécessitant des compétences diverses : marketing, commerciales, informatiques… « On est aussi les premiers conseillers des entreprises. Aujourd’hui, la force de nos cabinets est de pouvoir entendre leurs attentes. »
La crise sanitaire a aussi rebattu les cartes, inversant le rapport de force sur le marché de l’emploi. « On est dans un changement de gestion des ressources humaines. Les candidats recherchent un projet, une bonne adéquation entre le travail et la vie privée, des éléments que l’on n’avait pas l’habitude de prendre en compte dans nos métiers », convient Delphine Sabatey. Signe que les lignes bougent, « il y a de plus en plus de responsables RH dans des cabinets intermédiaires ». Le management était d’ailleurs le thème central de la dernière université d’été de Nouvelle-Aquitaine, en septembre, à Messanges, dans les Landes.
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