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Trois semaines près avoir décroché deux « Victoires de la musique » et à quelques jours de monter sur la scène du Confort Moderne, Izia Higelin se confie à 7 à Poitiers.
Quand on est la fille de Jacques Higelin et la sœur d’Arthur H, difficile de ne pas tomber dans la musique, non ?
« C’est vrai que j’ai été élevée dans une atmosphère musicale. J’entendais de la musique du matin au soir. A la maison, les instruments étaient partout. Rapidement, j’ai opté pour ma propre voix. »
« Chez les Higelin, c’est chacun sa route et sa liberté créatrice. Arthur a pris le côté poète, un peu lunaire de mon père, alors que moi je suis un peu plus déjantée. Mon père juge mon travail en tant que père, jamais en tant qu’artiste. C’est comme ça qu’il a agi avec mon premier album Izia. En fait, je n’ai jamais éprouvé le besoin de me démarquer de lui. »
On vous présente comme la nouvelle perle du rock en France. Ça vous inspire quoi?
« C’est vrai que je suis plutôt une chanteuse pleine d’énergie, une chanteuse de scène. Quand j’étais ado, j’écoutais du rock pur et dur, style Nirvana et Led Zeppelin. Aujourd’hui, on me catalogue rock. On me dit même que je suis trop rock pour passer à la radio. Ça veut dire quoi être trop rock ? Ce qu’on appelle rock en France, c’est de la pop. Moi, je me revendique rockeuse. »
« Cette reconnaissance des professionnels me fait plaisir, mais pas plus que celle du public. Je suis une chanteuse qui préfère la scène et les salles combles aux studios. Ce succès, je le vis de loin car je n’ai jamais choisi la musique pour devenir célèbre. »
« Faire de la publicité, c’est avant tout une démarche artistique. Cette pub me ressemble. Elle me parle, tout simplement. C’est complètement moi. »
« Je n’y suis jamais venue, mais je sais que c’est la scène du rock à Poitiers. Ça tombe bien… »
(*) Album rock et révélation scène de l’année
ATTENTION, LE CONCERT D'IZIA EST REPORTÉ AU 15 AVRIL. LA CHANTEUSE SOUFFRE D'UNE EXTINCTION DE VOIX.
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jeudi 21 novembre