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Cecilie Uttrup Ludwig : « Je me sens bien dans l’équipe »
Catégorie : Sport Date : mardi 23 février 2021
La FDJ Nouvelle-Aquitaine Futuroscope démarre sa nouvelle saison ce samedi, en Belgique. Leader de l’équipe, la Danoise Cecilie Uttrup Ludwig est impatiente de reprendre la compétition et entend bien gagner des courses en 2021. Entretien.
Cecilie, quel bilan faites-vous de votre première saison avec la FDJ Nouvelle-Aquitaine Futuroscope ?
« Elle a été bonne, même si nous avons tous vécu une année étrange en raison de la pandémie. Nous avons fait de bonnes courses et la mayonnaise a très bien pris au sein de l’équipe. Il y a une bonne ambiance parmi mes partenaires et le staff. J’ai prolongé mon contrat (jusqu’en 2022, ndlr) car je pense que c’est l’équipe idéale pour m’aider à grandir en tant que coureuse et en tant que personne. »
Comment avez-vous vécu ces derniers mois, dans ce contexte de crise sanitaire ?
« Quand le confinement a démarré en Espagne (elle vit à Gérone, ndlr), je suis retournée dans mon pays, le Danemark, pour pouvoir continuer à m’entraîner en extérieur. Puis je suis revenue à Gérone en juillet, quand la compétition a repris. Les restrictions sanitaires sont contraignantes mais elles s’appliquent à tout le monde. Je me sens avant tout heureuse et chanceuse de pouvoir faire mon métier. »
Votre manager vous considère comme une leader. Est-ce un rôle facile à assumer à seulement 25 ans ?
« J’avais déjà cette responsabilité dans mes précédentes équipes. D’année en année, je gagne en expérience dans ce rôle. C’est agréable de sentir la confiance de toute l’équipe, j’essaye de toujours donner le meilleur de moi-même pour la lui rendre. »
« Les Jeux olympiques ? C’est un objectif. »
Quels sont vos objectifs cette saison ?
« Gagner des courses et faire du bon travail avec l’équipe. Les Jeux olympiques ? Oui, c’est un objectif personnel. »
Vous reprenez la compétition samedi à Het Nieuwsblad, en Belgique. Quelles sont vos sensations ?
« On a passé un bon hiver, mais on ne peut jamais savoir tant que la compétition n’a pas encore commencé. J’ai hâte de débuter les courses ! »
Votre sport se professionnalise d’année en année. Quel regard portez-vous sur cette évolution ?
« C’est difficile de répondre à cette question en seulement quelques phrases. Il y a aujourd’hui une plus grande couverture médiatique, les salaires minimums, le World Tour, le Tour de France féminin en 2022… Et c’est super de voir que des sponsors sont prêts à s’engager sur quatre ans, ce qui permet à une équipe comme la nôtre de construire son service course. Les choses vont dans le bon sens et c’est tant mieux. »
Vous avez toujours le sourire devant les caméras, sur vos réseaux sociaux… Quel est le secret de votre bonne humeur ?
« Il n’y a pas de secret ! (rires) Comme toute personne, je connais des hauts et des bas. J’essaye juste d’avoir des pensées positives. »
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