
Hier
Tombés les armes à la main
Dans le coup pendant trente-six minutes, le PB86 a fini par craquer face aux rotations du leader blésois, à l’Arena Futuroscope (79-97). C’est sa deuxième défaite consécutive.
Sur la façade, les logos de ses trois sponsors principaux en imposent. Après six mois de travaux -à peine perturbés par la crise sanitaire- la FDJ Nouvelle-Aquitaine Futuroscope dispose enfin de son propre bâtiment, installé zone de la Grand’Raise, à Jaunay-Marigny. Les vingt-cinq salariés de l’équipe de cyclisme féminin y ont pris leurs quartiers dès le 17 décembre dernier. « On a récupéré le matériel, procédé aux entretiens et aux visites médicales, fait beaucoup d’administratif et d’orientation stratégique… », énumère Stephen Delcourt, le manager général. Reste encore à aménager l’atelier et à réceptionner son futur autocar.
Cette construction de 700m2, financée à hauteur d’un million d’euros, ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire de l’équipe créée en 2006 dans la Vienne. Sur le plan sportif, elle lui offre un confort nouveau, concentrant toute la partie technique en un seul et unique lieu. La FDJ Nouvelle-Aquitaine Futuroscope est aujourd’hui la seule formation engagée sur le circuit World Tour à disposer de ce type d’équipement, un atout qui lui a déjà permis d’attirer un nouveau mécanicien dans son staff. « S’il n’y a pas ce bâtiment, il ne vient pas », assure Stephen Delcourt, qui prévoit une nouvelle embauche par an jusqu’en 2024.
Plus que d’un « service course », le manager préfère parler de « centre d’attractivité ». En bref, c’est un lieu-pivot du cyclisme, unique en son genre. Un espace showroom où s’exposent les derniers modèles des équipementiers de l’équipe est ouvert au public, de même qu’une salle de vélo virtuel -via l’application Zwift- et des vestiaires (sur réservation). Un espace de réunion et de séminaire est également à la disposition des 92 partenaires de la FDJ Nouvelle-Aquitaine Futuroscope. Enfin, Stephen Delcourt aimerait recevoir, tous les mercredis, des jeunes pousses issues des clubs de cyclisme de tout le département. « Nous voulons rendre au territoire ce qu’il nous a donné », martèle-t-il.
En attendant de pouvoir accueillir ses premiers visiteurs, le manager dit déjà ressentir un intérêt grandissant pour son équipe, ces dernières semaines. « L’aventure plaît de plus en plus. Malgré la crise, l’enveloppe partenariats n’a pas bougé et elle va même augmenter en 2021. On reçoit des demandes un peu spontanées de gens qui vont nous accompagner dans les prochaines années. »
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