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Les ados ne décrochent pas seuls
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Cher Journal, il est temps pour moi de te refermer. Pas que je sois lassée ou plus inspirée. Non… Je dirais même que, de ce côté-là, c’est le contraire. Cette période est indéniablement créative, il suffit de lever le nez pour s’en rendre compte. Mais justement, ce rendez-vous journalier est devenu pour moi, au fil du temps et du confinement, contre-productif. Contre toute attente, moi qui adore pourtant écrire, tout en étant bien consciente que cela est parfois assez remuant, j’ai ressenti comme un manquement à cet engagement.
Avant tout, écrire sur le même sujet, ce confinement et surtout, tout ce qu’il trimbale comme bouleversements, n’est plus ce qu’il me faut à présent. Alors que comme beaucoup j’ai évolué depuis tous ces jours si désolants, je veux désormais me couper le plus possible de tous ces tourments. A l’instar de beaucoup, j’ai besoin de légèreté et de ne plus regarder de si près cette gravité que l’écriture rappelle constamment.
Soyons totalement clairs, depuis que j’ai rendu possible la publication de ces petites chroniques, j’ai parfois et même de plus en plus souvent dû m’autocensurer. Pour ne pas blesser, ne pas offenser, bref ne pas en rajouter, dans un contexte très pesant, alors que bien souvent, notamment en matière de politique, je fulminais. Mais je ne m’en veux pas, c’est dans ma personnalité de ne pas vouloir « léser ». Au fond, c’est un peu moi que je trahissais car bien d’autres billets étaient pour le moins cassants.
Un peu à l’image du chanteur Christophe, je donc vais tranquillement me rapprocher de mon piano pour écrire d’autres textes. Cette fois-ci, sans la moindre ironie, je vais désormais coucher sur le papier d’autres mots. Ces mots qui bercent davantage les âmes lorsque le monde est devenu infâme. Et qui devraient m’aider à m’éloigner de cette colère que l’actualité génère. Même si écrire était le plus souvent bienfaisant.
Je veux regarder devant, autrement. Mais sachez que j’ai adoré, cher.e.s lecteur.rice.s voir vos « petits signes » sur Facebook. Sans vous en rendre compte, vous m’avez fait le plus grand bien. Et si j’ai pu quelque peu pu vous égayer, vous amuser, en partageant les extraits de ce « Petit Journal d’une confinée pas toujours très fine », alors je repars soulagée. Merci beaucoup à chacun.e et portez-vous bien sans oublier de ResterChezVous.
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