Hier
Les héros de Bienvenue à Zombieland (2009) reviennent dans un second opus mêlant toujours comédie potache et film de zombies. A défaut de se réinventer, la formule demeure efficace et parfois même réjouissante.
Dix ans après le début l'infestation zombie, les survivants sont rares. Réfugiés à la Maison blanche (!), qui n'a jamais sonné aussi creuse, les héros de Bienvenue à Zombieland coulent des jours paisibles. Si tranquilles qu'une certaine routine a fini par s'installer au sein de cette drôle de famille. Devenue majeure, Little Rock ne cache plus ses envies d'ailleurs, loin de ce « cocon » devenu étouffant. Elle décide donc de quitter Tallahassee et Colombus, puis sa sœur, Wichita, pour suivre un jeune musicien pacifiste vers Babylone, une zone a priori sanctuarisée. Ses proches vont alors se mettre à sa poursuite, dans l'espoir de la retrouver en vie.
Suite presque inattendue d'un long-métrage de 2009, Retour à Zombieland se présente avec la même recette -mix étonnant de comédie potache et de film de zombies- et aussi, avec le même casting principal. Après une décennie de cinéma et de belles distinctions pour certain(e)s, le quatuor d'acteurs se montre ici encore très investi (Woody Harrelson en tête). Entre deux scènes un peu gores, leurs échanges d’amabilité ne manquent toujours pas de charme. L'humour a certes la finesse d'un monster truck, le rire est pourtant bien présent, avec même deux, trois belles fulgurances caustiques. Mais le film de Ruben Fleischer reste encore un peu trop sage, confortablement installé dans ses auto-références. Les retrouvailles avec Colombus & co n'en sont pas moins réjouissantes, sans oublier l'arrivée de nouvelles têtes qui apportent un peu de sang neuf. Assurément, le diptyque Zombieland reste une sympathique alternative à Shaun of the Dead, toujours la référence du genre. Agréable, mais sans surprise.
Comédie de Ruben Fleischer, avec Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Emma Stone (1h39)
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lundi 23 décembre