Aujourd'hui
En présentant ses vœux à la presse, Ségolène Royal en a profité pour dresser un bilan élogieux de sa politique.
Alors que la presse nationale s’étonnait encore récemment de ne plus voir ni entendre Ségolène Royal, la présidente de Poitou-Charentes a démontré, hier, qu’elle était toujours là et bien là.
En présentant ses vœux à la presse, la présidente sortante candidate à sa propre succession en mars prochain, a d’abord dressé le bilan de son action à la tête de la Région, se lançant dans un interminable catalogue de réalisations toutes plus belles les unes que les autres. Un discours assez convenu frisant l’autosatisfaction. Un discours que n’aurait pas renier un certain… Nicolas Sarkozy.
Les Verts tancés
Grâce à Ségolène Royal, Poitou-Charentes « est devenue la première région d’Europe dans le domaine des énergies solaires ». Poitou-Charentes « a relevé et gagner le pari de la production de la première voiture électrique en favorisant l’emploi local et le pouvoir d’achat. Poitou-Charentes arrive en tête au palmarès de la création d’entreprises. Poitou-Charentes est la région de la maison écolo, du premier lycée 100% énergies propres, mais aussi une région zéro OGM et avec « 100 commune zéro pesticide ».
Pendant 34 minutes, Ségolène royal a vanté son bilan avant de parler projet. Pendant 5 malheureuses petites minutes seulement. Une façon très discrète de se mettre en campagne, sans pour autant omettre d’égratigner Génération Ecologie parti en solo devant les électeurs picto-charentais. « C’est une sanction d’un autre âge », lançait-elle, cinglante et glaciale, à propos de la sanction qui frappe son colistier Georges Stupar. Le seul moment où la présidente de Région sortait d’un discours convenu et aseptisé. La presse nationale n’en sera que plus soulagée. Non, Ségolène Royal n'a pas disparu.
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