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Bientôt du surf sur le lac de la Technopole !
Catégories : Société, Social, Solidarité Date : mardi 02 avril 2019Etablie à Bordeaux, la société Waveriding solution a breveté un concept permettant de surfer une vague artificielle sur un plan d’eau existant. Le site pilote ouvrira ses portes dès 2020, sur le lac de la Technopole du Futuroscope.
Nom de code : Okahina Wave. Prochaine destination : la Technopole du Futuroscope. Atterrissage : en 2020. Ce n’est pas un poisson d’avril, le lac de Chasseneuil se transformera bien « demain » en spot d’entraînement de surf. Les amateurs pourront « rider » une quinzaine de secondes sur une vague comprise entre 0,80cm et 1,30m grâce au concept inventé par l’entrepreneur bordelais Laurent Hequily et breveté en 2015. « La preuve que notre concept d’atoll flottant fonctionne a été faite dans un laboratoire aquitain, d’où le passage à l’étape supérieure, avance le dirigeant de Waveriding solution. Nous aurons sur ce plan d’eau un démonstrateur de notre savoir-faire qui nous permettra d’apprendre encore. La demande mondiale sur ce type d’infrastructures est énorme. »
Le président du Département Bruno Belin a rencontré le porteur de projet en fin de semaine dernière et a acté la mise à disposition du lac, sans doute assortie d’une location du restaurant attenant -jusque-là en vente- qui se transformera en surf house. Concrètement, le dispositif de 24m de diamètre devrait voir le jour « entre juillet et septembre 2020 »et nécessitera au préalable quelques travaux d’aménagement. Coût total du projet : 3,2M€, entièrement supportés par des investisseurs privés.
Un projet plus global
Mais Laurent Hequily ne veut « pas juste créer une vague de surf dans un bel écrin ». Son projet Okahina Wave intègre une réflexion plus globale autour de la biodiversité. « Il faut voir que 80% des plans d’eau sont victimes d’eutrophisation. Les cyanobactéries s’y développent, l’oxygène se raréfie et les poissons meurent. Sous et autour de la structure, nous positionnerons donc des récifs où les poissons pourront venir s’abriter. Nous travaillons avec Ecocean et la Caisse des dépôts et consignations biodiversité sur ces sujets. »
Au-delà, le chef d’entreprise mise sur la proximité avec le Futuroscope et le futur simulateur de chute libre ZerOGravity pour développer son activité. Et rayonner largement au-delà des frontières de la Vienne. En pratique, chaque surfeur devrait débourser « entre 25 et 30€ »pour passer une heure sur le plan d’eau. Ambiance garantie avant, pendant et après la session, promet le dirigeant.
DR
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