mardi 24 décembre
Entre les déplacements en Pologne, à Cannes (0-3) et en Finlande, le Stade poitevin volley beach démarre l’année sur la route. Parfaitement dans les clous de leurs objectifs, les hommes du président Berrard veulent confirmer.
Il paraît que les voyages forment la jeunesse. Si tel est vraiment le cas, Brice Donat et son groupe devraient mûrir à vitesse grand V au rythme de leurs déplacements. A peine revenus de Pologne la semaine dernière, ils ont enchaîné sur un périple à Cannes (0-3, 18-25, 19-25, 15-25), puis à Rovaniemi, en Finlande, où ils disputent ce mercredi le 8e de finale retour de Challenge cup. Au pays du Père Noël, le SPVB espère s’offrir un joli cadeau d’après-fêtes. « On voudrait surtout que ce soit les Belges de Leuven qui l’emportent face aux Israéliens. Cela nous permettrait d’avoir un déplacement plus court en quart et moins onéreux pour nos finances… », avance Claude Berrard, président du Stade.
Nul ne sait ce qu’il adviendra de la confrontation belgo-israélienne. Et d’ailleurs, Brice Donat et ses ouailles n’ont pas spécialement les yeux braqués sur la prochaine échéance européenne, dont l’aller se disputera entre le 29 et le 31 janvier. Car le 3e de Ligue A (8v-4d) doit d’abord s’acquitter de ses tâches domestiques. Une jolie confrontation l’attend le 22 janvier, en quart de finale de coupe de France face au leader rennais. Une sorte de mise en jambes avant le derby à Tours, le 2 février. Entre les deux sommets, Schops et ses coéquipiers devront se coltiner Nantes-Rezé, une équipe qui carbure au super.
Santucci est parti
A mi-parcours ou presque, Claude Berrard se montre « très satisfait des résultats » de son club. « Nous sommes 3es en Ligue A, encore engagés en coupe de France et en coupe d’Europe. Mais au-delà, je retiens aussi la vie du groupe qui est vraiment sympa. L’ambiance contribue d’ailleurs sans doute aux résultats. » S’il ne fixe pas de nouveaux objectifs à son entraîneur -décrocher les playoffs-, le « prési » reconnaît qu’il aimerait voir le Stade retrouver le dernier carré. Ces deux dernières saisons, les demies lui ont échappé. La défaite en saison régulière contre Ajaccio lui est un peu restée en travers de la gorge. « Si nous avions gagné ce match, nous aurions eu l’avantage de recevoir au retour… »
Hélas, on ne refait pas l’histoire et l’homme fort du SPVB regarde devant. Au passage, il a accepté sans hésiter le départ de Facundo Santucci pour Latina. Le libéro argentin, qui a supplée Fred Barais pendant sa blessure, aurait dû rester jusqu’à la fin de la saison en terres poitevines. « Je le comprends, son rêve était de jouer en Italie et il en avait l’occasion. Mais quelque chose me dit que nous nous reverrons… » Au passage, Berrard regrette que Poitiers soit devenu « le supermarché du championnat italien ». NGapeth (Swan), Nimir, Al Hachdadi ont tous atterri dans « le meilleur championnat du monde ». « C’est signe que Brice sait repérer les futurs talents. »
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