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L'heure des bonnes résolutions
Catégories : Société, Social, Solidarité Date : vendredi 11 janvier 2019Stoppé dans son élan par la trêve des confiseurs, le PB86 reçoit Rouen, ce vendredi à la salle Jean-Pierre-Garnier. Avec la possibilité de remporter un troisième match consécutif. Ce serait une première depuis le 4 avril 2017.
Le faux pas initial face à Lille a donc été gommé par un succès aussi autoritaire que roboratif à Nantes (89-79), le 27 décembre. Une « première » à l’extérieur sans Norville Carey, mais avec des éléments performants tels que Pierre-Yves Guillard ou Yannick Blanc, peu en vue depuis le début de l’automne. Le passage à 2019 s’avère donc moins difficile pour cette équipe dont l’ambition initiale -les playoffs- reste largement atteignable, à fortiori avec un calendrier plus favorable. Rouen, ce vendredi, Blois, mardi prochain, et Quimper, le 26 janvier, découvriront la salle Jean-Pierre-Garnier dans les prochaines semaines. Entretemps, Niles and co n’auront qu’un déplacement à (bien) négocier en Lorraine, le 19 janvier.
En résumé, si Poitiers confirme son autorité à domicile, alors il basculera du bon côté de la force. Mais avant de se projeter trop loin, il est essentiel de revenir sur la valse des meneurs de jeu. Brandon Brown, le successeur de Jay Threatt, n’aura pas fait de vieux os dans le Poitou, remplacé par son compatriote JR Reynolds. Le vétéran américain débarque avec un CV fourni pour la division : deux titres de Pro A en 2009 et 2014 avec l’Asvel et Limoges, champion du Monténégro et 2015 et 2017 avec Pogdorica… N’empêche que Reynolds n’a pas été prolongé l’été dernier par le BCM Gravelines, en raison de performances médiocres et de blessures à répétition.
Rouen a des arguments
Saura-t-il retrouver le rythme rapidement ? Mettre en valeur ses coéquipiers et ne pas « couper » Arnauld Thinon et Yannick Blanc dans leur élan ?... « Il faut que nous continuions à jouer équipe, c’est sûr que JR va mettre un peu de temps à retrouver le rythme puisqu’il n’a pas joué depuis six mois », admet Ruddy Nelhomme. Qui doit aussi intégrer en urgence le joker médical de Norville Carey, Soriah Bangura (2m, 25 ans). Lui est en forme puisqu’il a évolué sous le maillot de Boulogne pas plus tard que le week-end dernier. « Comme d’habitude, il faudra que nous contrôlions le rythme et que nous soyons vigilants sur le repli. Rouen est une équipe qui relance beaucoup le jeu. A nous d’être présents sur le pick et le no pick. » La remontée vers la zone playoffs est à ce prix. Pour l’anecdote, le PB86 n’a plus gagné trois matchs consécutifs depuis le 4 avril 2017.
Les playoffs, le Rouen Basket Métropole les a connus en 2017-2018, se payant le luxe de sortir Orléans dès les quarts de finale. Hélas, Alexandre Ménard et ses troupes avaient ensuite été sortis par Fos, futur promu. A l’intersaison, le RBM a vu ses plus beaux joyaux (Amin Stevens, Desmond Williams, Ovidijus Varanauskas…) partir sous d’autres cieux. En « échange », les Normands ont récupéré le meneur Jamar Diggs (ex-Nantes), l’intérieur Al’Lonzo Coleman, le poste 4 Jessie Begarin (ex-Le Portel) et, dernièrement, le très prolifique ailier libérien Lasan Kromah. A surveiller.
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