Aujourd'hui
Fêter Noël à l’international
Catégories : Société, Social, Solidarité Date : vendredi 21 décembre 2018
Le dispositif Poit’étrangers permet de faire se rencontrer des étudiants étrangers et des habitants de Grand Poitiers. Depuis trois ans, l’accent est mis sur Noël, afin de lutter contre l’isolement de ces jeunes ressortissants sur cette période de fêtes.
Chez les Sourdot, Noël va avoir un accent international. En effet, le 24 décembre au soir, la famille installée à Jaunay-Marigny recevra à sa table un étudiant étranger, dans le cadre de Poit’étrangers. Laetitia, la maman, a découvert ce dispositif il y a peu. « J’ai trouvé cela intéressant pour nous et nos deux enfants, âgés de 14 et 6 ans. Ayant nous-mêmes été expatriés, nous avons été sensibles à cette démarche. »
Toute l’année, ce dispositif permet de faire se rencontrer des étudiants internationaux de l’université de Poitiers, de l’Isae-Ensma, de l’EESI, de Sciences Po Poitiers et des habitants de Grand Poitiers. En octobre, Laetitia a ainsi été mise en contact avec Wen, une jeune Chinoise. Une première expérience très enrichissante. « Ces étudiants ont l’habitude de plusieurs cultures, ils sont donc très ouverts, apprécie la mère de famille. Avec eux, il y a des verrous qui sautent naturellement dans notre manière de penser. »
Lutter contre l’isolement
Depuis trois ans, Poit’étrangers met l’accent sur le fêtes de fin d’année, un moment que les jeunes ressortissants ne peuvent pas toujours vivre en famille, faute de pouvoir rentrer chez eux. « Il y a une opération plus forte sur le temps de Noël, en vue de lutter contre l’isolement de ces étudiants », explique François Blanchard, adjoint au maire de Poitiers en charge de la jeunesse et de la vie étudiante. Près de deux cents jeunes ressortissants manifestent leur intérêt, chaque année, pour une centaine de familles d’accueil. Une fois mis en contact, « ils fixent eux-mêmes les modalités de la rencontre ».
Wen retournant auprès de ses proches pour Noël, Laetitia et sa famille ont décidé de recevoir chez eux un autre étudiant pour les fêtes. Avec l’envie de partager. « Je pense lui faire découvrir le Noël à la française, avec des plats de la région Paca, d’où nous sommes originaires, d’ici ou encore de Mayotte, où nous avons vécu. » Et qui sait, peut-être les Sourdot découvriront-ils, eux aussi, des saveurs venues d’ailleurs.
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