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Philippe Richert, ministre chargé des Collectivités territoriales, était présent, aujourd'hui au palais des congrès du Futuroscope, pour défendre son projet de réforme.
Avec son bâton de pèlerin, Philippe Richert sillonne actuellement les routes de France et de Navarre. Pour définir et faire accepter la réforme des collectivités territoriales dont il a la charge. Et rompre ainsi avec le lot d'incompréhensions, qui selon lui, accompagne ce projet.
« Il faut être pragmatique, a lancé, aujourd'hui, le ministre lors d'une étape poitevine au Futuroscope. Cette réforme va permettre de simplifier l'action des différentes instances territoriales. Trente ans après la première loi de décentralisation, il est nécessaire de renouveler la gouvernance administrative. »
La réforme suscite défiance et remarque ! Le ministre a son plan d'action: « Il est important que cette loi soit mieux expliquée. Il m'appartient de venir faire entendre l'action gouvernementale. » En visite aux représentants de la Fédération nationale des régies d'eaux, Philippe Richert a ainsi apporté sa pierre à l'édifice de la « vulgarisation ».
« Cette réforme est régie par trois grands principes, a-t-il annoncé. En premier lieu, plus aucune collectivité n'a le droit de faire cavalier seul. Deuxièmement, ce nouveau découpage doit permettre de mieux répondre aux besoins des administrés. La visibilité sera ainsi accrue pour des citoyens qui ne savent plus à qui s'adresser selon leurs demandes. Pour conclure, cela va permettre une simplification de l'action de chacune des nos entités territoriales. »
Pour le ministre, le message ne fait pas l'ombre d'un doute. La réforme doit permettre de « préparer la France de 2040 ». L'amaigrissement du millefeuille administratif n'a qu'un objectif: « Renforcer l'action publique locale, notamment les services de l'eau et de l'assainissement. »
Interocommunalité: la réforme qui divise
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lundi 23 décembre