Pendant ce temps-là, Evan Fournier…

Portland, vendredi 8 avril, 9 heures. Evan Fournier s’apprête à dévaliser la boutique Nike de Portland. Coup de fil rapide au « 7 », avant le dernier entraînement de la semaine et le match de gala, samedi (*) face à l’équipe des Etats-Unis.

Dans son carnet de route publié chaque jour sur basketusa.com, il tient en haleine la planète basket grâce au récit désopilant de son quotidien au Nike Hoop Sumit. Avec sa candeur de minot et l’innocence de ses dix-huit printemps, l’ailier du Poitiers Basket 86 croque son rêve américain comme personne. «Franchement, je suis relax, admet-t-il. Aujourd’hui, on a un dernier entrainement avant d’assister au match NBA entre les Blazers (Ndlr : Portland) et les Lakers. Le match, je n’y pense pas encore…»

Comme un ado sur le tard, Evan s’émerveille de tout…  du distributeur de Gatorade dans les vestiaires aux «installations sportives». «Ici, tout est mis en œuvre pour que les athlètes soient performances. Le campus Nike, il est juste gigantesque !» Et lui alors, se sent-il pousser des ailes face à la concurrence ? «Je me sens bien, même si nous ne formons pas une vraie équipe. Tout le monde veut se montrer, mais il faut rester « basket » si on veut battre les Américains.»

« Tout déchirer »

De l’Oregon, l’ailier poitevin garde une oreille attentive à ce qui se dit et s’écrit sur son compte dans l’Hexagone. Conscient, le premier, que l’emballement médiatique autour de son expérience semble «un peu exagéré». «Franchement, c’est pas grand-chose le Nike Hoop Summit… En tout cas, je ne considère pas cette semaine comme un aboutissement.»

Le match du PB au Havre ? Evan invite ses coéquipiers à «tout déchirer» en Normandie. «Ils m’ont tous envoyé leur pointure de chaussures, se marre-t-il. Je vais essayer de leur ramener un petit quelque chose.» Et l’iPad 2, promis à Pape Badiane ? «Euh, je compte y aller cet après-midi, mais ça va être compliqué par rapport au planning…» Place au shopping, dans le magasin de la célèbre marque à la virgule. Moins 60% sur le textile et les pompes… Impossible d’y couper !

(*) Le match opposant les meilleurs jeunes de moins de 19 ans du reste du monde à ceux des Etats-Unis aura lieu samedi 9 avril, à 19h (4 heures du matin dimanche, heure française). Photo basketusa.com

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