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La délégation régionale CFDT Poitou-Charentes dénonce un « <i>risque de spéculation locative tout le long du tracé de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux, comme ce fut le cas ailleurs</I> ». Ses représentants appellent donc les acteurs de ce chantier à « <I>la vigilance</i> ».
La centrale syndicale a toujours été favorable à l'encadrement des loyers promis par le nouveau président de la République François Hollande. Mardi, lors d'une conférence de presse, Bernard Giret, délégué régional, a réclamé son application dans les « zones tendues » comme la côte atlantique et le long du tracé de la LGV où des milliers de salariés vont chercher à se loger dans les prochains mois.
Le chantier de la nouvelle ligne ferroviaire devrait engendrer l'arrivée massive de 3 500 personnes. 1 500 ouvriers supplémentaires seront parallèlement recrutés localement. Cette bouffée d'air pourrait inciter les propriétaires à gonfler les loyers, selon la CFDT : « Nous n'hésiterons pas à interpeller la préfecture si de tels abus sont constatés, souligne Annie Rocheteau, spécialiste des questions de logement à la CFDT de Charente-Maritime. Cosea, en charge de la construction de la ligne, n'a pas intérêt à laisser ce genre de pratiques se développer car les salariés ne viendront pas. » Une étude nationale a démontré, qu'au cours des cinq dernières années, 500 000 personnes avaient refusé un emploi loin de leur domicile parce qu'elles n'avaient pas trouvé de logement à un loyer raisonnable.
Le leader national de la CFDT, François Chérèque, rencontrera les salariés sur une base chantier de la LGV, à Colombiers, le 5 juillet.
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