mardi 24 décembre
La Poitevine Mathilde Muller, Miss Poitou-Charentes 2008, défendra le 30 novembre prochain à Shengdu, en Chine, les couleurs de la France au concours de Miss International.
Le marron de ses yeux et l’éclat de son sourire avaient conquis toute une région. Ils n’ont hélas pas fait chavirer le pays. Dommage. Car le concours de Miss France 2008 était fait pour elle.
Très tôt désignée comme l’une des favorites de l’élection, radieuse sous les caméras de TF1, fringante sous le feu des questions de Maître Foucault, Mathilde Muller a finalement dû se résoudre à mettre un voile sur ses ambitions suprêmes et laisser à Chloë Morteau la chance de défendre, pendant un an, l’élégance et le charme à la française aux quatre « coins » du globe.
La 5e dauphine de Miss France n’a pourtant pas tout perdu dans l’affaire. Ses qualités, physiques et cérébrales, n’ont pas laissé indifférente la grande Geneviève de Fontenay, qui l’a choisie pour briguer, le 30 novembre prochain, à Shengdu, en Chine, le titre de Miss International. « Derrière Miss Univers et Miss Monde, c’est la troisième élection la plus courtisée de la planète, explique Mathilde. La seule différence, c’est qu’il ne s’agit pas que d’un concours de beauté. Notre engagement se veut également humanitaire et écologique. »
Amitiés naissantes
Pendant que son « héritière » picto-charentaise, Rachel Jeannot (notre face-à-face de la page 23) se prépare entre Martinique et Croisette au sommet national du 6 décembre, Mathilde-la-Poitevine déploie ses ailes dans l’Empire du Milieu.
A pied d’œuvre depuis le 12 novembre, elle s’est vu confier, il y a quelques jours, la mission de prendre la parole, lors d’un forum organisé par le Comité, sur le sujet débattu par les soixante-dix miss présentes : « Comment exprimer son amour aux victimes de catastrophes naturelles ? » « Une chance dont j’espère m’être montrée digne », lâche la demoiselle.
Après la visite, à Pékin, de la Grande Muraille et de la Cité Interdite, de multiples interviews et séances photos, la belle est prête à en découdre. « La concurrence est rude mais bon enfant », sourit-elle, en avouant des amitiés naissantes avec ses homologues belge, martiniquaise et indonésienne. Espérons que l'autre lundi, elles soient toutes à ses pieds.
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