Le TPC sort le grand jeu

La 26e édition du Tour Poitou-Charentes s’élancera, le 21 août, de Villebois-Lavalette, en Charente Limousine, pour 693 km menant les coureurs jusqu’à Poitiers, via Royan, Melle, Pleumartin et La Roche-Posay.

Nicolas Boursier

Le7.info

Partager sur :

L’affaire est réglée comme du papier à musique. Année après année, la grand’messe cycliste régionale de la fin août dévoile ses atours aux frémissements du printemps. Et on y prend à chaque fois le même plaisir. Alain Clouet le premier, qui n’a pas son pareil pour vendre les mérites de « son » tour. Une fois encore, le Charentais jubile. Car pour ses vingt-cinq ans (et vingt-six éditions, donc !), le TPC bat déjà le rappel de l’excellence.
Dix-neuf formations, sept du Pro Tour, six de 2e et six de 3e division, s’aligneront au départ de Villebois-Lavalette, le matin du 21 août. Parmi elles, quelques valeurs sûres, comme les françaises AG2R et FDJ-Bigmat, les espagnoles Movistar et l’Euskaltel du si prometteur Romain Sicard, mais aussi l’Europcar du 4e du dernier Tour de France, Thomas Voeckler.
Au rayon « petits nouveaux », on guettera du coin de l’œil la prestation des Luxembourgeois de Radioschak-Nissan, fusion de l’ex-Radioshack de Lance Armstrong et du Leopar Treck des frères Schleck. Ou encore de l’équipe américaine Type1 –Sanofi. Cette continentale Pro, coachée par l’ancien sprinteur et sélectionneur tricolore Frédéric Moncassin, est composée de nombreux coureurs diabétiques et lutte à longueur de saison contre cette maladie. Dans ses rangs, le rouleur hongrois Laszlo Bodrogi a déjà annoncé vouloir faire main basse sur le chrono du Tour Poitou-Charentes.
 
Tire-cul, le retour
 
Ce chrono, parlons-en. Sur une épreuve hélas sevrée de grands cols, il constituera, encore et toujours, le juge de paix de ce tour. Dessiné autour de La Roche-Posay, il visitera Vicq-Sur-Gartempe et Pleumartin, elle-même théâtre du départ de la 3e étape. Pour l’anecdote, rappelons-nous qu’en… 1993, sur ce même parcours, le Français Pascal Chanteur s’était imposé, avant de laisser la victoire sur le TPC à son compatriote Thierry Marie, la plus « serrée » jamais acquise sur les routes du Poitou-Charentes.
Autres retrouvailles avec l’histoire, celles qu’effectuera le peloton avec l’océan et Royan, au terme de l’étape inaugurale. Et, sur ce même tronçon, à hauteur de Mortagne, avec les 22% de dénivelé de l’impressionnante côte de Tire-Cul, empruntée pour la quatrième fois en vingt-cinq ans.
Enfin, c’est là encore une vieille tradition, l’arrivée se jouera à Poitiers, au terme de deux tours de circuit marqués par l’ascension tant redoutée de la Côte de la Barre à Buxerolles. Là-même où, jadis, Sylvain Chavanel et quelques autres concrétisèrent leur triomphe.