
Aujourd'hui
Amélia Bowyer, récit(s) d’ailleurs
Amélia Bowyer. 66 ans. A grandi entre la France et l’Angleterre. Bénévole historique du Toit du monde, à Poitiers. A passé sa vie au contact d’étrangers. Vient de publier Le Récit de la Kavkaziène.
Les deux étudiants avaient été condamnés, dès le mardi 12 octobre en comparution immédiate, à 6 mois de prison dont 5 avec sursis, pour avoir participé aux violences du samedi 10 octbre au soir. Aujourd'hui, seul leur placement sous mandat de dépôt a été levé. Contrairement aux réquisitions du parquet, la cour a jugé que toutes les garanties de leur présence étaient réunies et qu'ils ne risquaient pas de récidiver.
Ils restent néanmoins condamnés pour "jet d'objets en direction des forces de l'ordre". Tous les deux ont interjeté appel de cette décision. L'audience pourrait se déroulée en décembre.
Un ouf de soulagement s'est fait entendre dans la salle d'audience ce matin où une vingtaine de proches étaient réunis. "La vie va pouvoir reprendre son cour. Samuel et Jean-Salvy vont pouvoir poursuivre leurs études. Le monde tourne à nouveau à l'endroit", a déclaré Gwenn Compte (notre photo).
Sur le fond de l'affaire, la mère de Jean-Salvy s'est dit "révoltée par l'injustice et scandalisée par l'incompétence de la police qui n'a pas admis ses erreurs après la manifestation du 10 octobre."
Elle a enfin rappelé que, selon elle, les autorités "n'ont pas interpellé les responsables de ces violences", ces "individus dangereux et sutpides" auteurs d'un texte qui "n'a ni queue ni tête".
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