Aujourd'hui
Les filles du Stade Poitevin triathlon ont disputé, dimanche, la première étape du championnat de France des clubs de 1re division. Revue des troupes à l'aube d’une quatrième année au sein de l'élite nationale.
C'est reparti ! Quatre ans après leur saut dans le grand bain de l'élite hexagonale, les triathlètes poitevines entendent confirmer les espoirs jusque-là entrevus. La tâche sera toutefois ardue. «Chaque année, le niveau des grand prix augmente, lance Charlotte Lancereau, l'un des huit éléments de l'effectif. On ne sait jamais à quoi s'attendre. »
Avec cinq filles par équipe, les formations adverses ne sont jamais identiques d'une étape à l'autre. D'où la difficulté pour les Poitevines de se faire une idée précise des forces en présence. « Dans tous les cas, le triathlon laisse peu de place à la stratégie, explique Jessica Leroux. Quelle que soit l’endroit, on part avec un seul objectif: donner le meilleur de soi-même. »
L'envie ne suffit malheureusement pas à décrocher les podiums. A raison de quinze heures d'entraînement par semaine, les filles maximisent ainsi leurs chances de réussite. « Chaque jour, nous pratiquons au moins deux des disciplines du triathlon, quand ce ne sont pas les trois », déclare Charlotte. Le travail ne serait pourtant rien sans la combinaison du talent.
Une politique d’intégration
Chaque année, les dirigeants du Stade Poitevin s'évertuent à enrôler des filles de valeur sûre. Mais une chose importe plus particulièrement au président Bruno Grignard. « Nous ne voulons pas de mercenaires, indique-t-il. Etrangères ou non, les filles recrutées sont dans l'obligation de s'intégrer au club. » Des exemples ? L'Anglaise Holly Lawrence a pris l'habitude de venir s'entraîner à Poitiers, deux semaines avant chaque étape. Fer de lance de l'équipe, l'Australienne Felicity Sheedy-Ryan possède désormais un pied-à-terre dans la ville aux cent clochers.
L'émulation de groupe dicte les pas individuels. « Il est quand même plus agréable de s'entraîner ensemble », glisse Jessica. Dans un sport ultra-individualiste, le Stade Poitevin fait figure d'exception. Une certaine idée du collectif qui a permis d'asseoir Poitiers au firmament de la discipline.
_______________________
FEMININES
Une équipe multicartes
La formation stadiste se compose, pour cette saison 2011, de Mélissa Grignard, Jessica Leroux, Charlotte Lancereau, Felicity Sheedy-Ryan (Australie), Holly Lawrence (Grande-Bretagne), Lois Rosendale (Grande-Bretagne), Holly Aitken (Australie), Inna Tsyganok (Ukraine).
_______________________
MASCULINS
Objectif maintien
Pour sa troisième saison en 2e division, l'équipe masculine du Stade Poitevin triathlon disputera la première étape du championnat de France des clubs à Jard-sur-Mer, le samedi 14 mai. Les triathlètes locaux concluront leur saison au lac de Saint-Cyr, le 4 septembre, pour la quatrième étape de leur périple. L’équipe alignera Maxime Ramel, Arnaud Morisset, Antoine Durand, Jérémie Clément, Thomas Reneteau, Manuel Biagiotti (Italie), Scott Llewellyn (Australie), Anthony Brune, Thomas Marin, Sven Berger (Allemagne).
À lire aussi ...