mardi 24 décembre
La méconnaissance des conditions d’accès au logement social détourne trop souvent la population de ses droits. Et pourtant !...
L’image est éculée, l’opinion figée. Trop figée. Au seuil du troisième millénaire, l’habitat social a définitivement tourné le dos aux conceptions redondantes de l’HLM obsolète et coupe-gorge, chasse gardée des délinquants de tout poil et des familles sans le sou. Qu’on se le dise, ce social-là est accessible à une majorité. « Les plafonds de ressources sont beaucoup plus élevés qu’on ne l’imagine et la qualité des produits proposés irréprochable. » David Landry martèle ses convictions: le social n’a désormais plus rien à envier au secteur privé.
Pour le directeur de la gestion locative et de la proximité à Logiparc, l’heure de l‘éveil des consciences a donc sonné. Ça tombe bien, sa « maison » a décidé de lancer une vaste campagne de communication en direction du public. «Pour que chacun sache où il se situe, sur l’échelle des conditions d’éligibilité. »
Les calculs du bailleur social sont édifiants. Selon lui, huit Poitevins sur dix ont aujourd’hui le profil pour accéder aux logements, du studio au T6, disponibles dans son parc locatif. Les fameux plafonds ? Quelques exemples : 1761€ de revenu net mensuel pour une personne seule, 2351€ pour deux personnes sans enfants à charge, 3210€ pour une personne seule avec deux enfants… Et le tout, pour des loyers modérés adaptés à des produits, neufs ou réhabilités, répondant de plus en plus aux normes d’économie d’énergie en vigueur.
Mixité sociale
Derrière le général, Logiparc cultive des particularismes. Comme l’absence totale de frais d’agence ou de dossier, le paiement du dépôt de garantie uniquement à l’arrivée dans le logement ou encore l’accompagnement du futur locataire dans le montage de son dossier APL. « Notre credo, c’est d’accompagner le parcours locatif, explique David Landry. Faire comprendre aux classes dites moyennes qu’elles aussi peuvent prétendre à nos produits, c’est assurer la mixité sociale nécessaire à la ville et à ses quartiers. »
En 2010, Logiparc a évalué à 16% le taux de rotation de son « cheptel » locatif. Fort de ces chiffres, David Landry lance ce dernier défi : « De l’individuel au collectif, du petit au très grand, il est impossible de ne pas trouver chaussure à son pied. » A méditer !
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