Hier
À l’aube des années 2000, le Pouzioux Vouneuil-sous-Biard Basket-Ball a fait le pari de la jeunesse et de la formation. Ses équipes nationales féminines minimes et cadettes sont aujourd’hui les rutilantes vitrines du club.
La formation est le rêve de bien des clubs. Et, hélas, le creuset des promesses non tenues. Dans ce concert d’incertitudes et d’espoirs déçus, le Pouzioux Vouneuilsous- Biard Basket-Ball incarne une sorte d’exemplarité. «Rendez-vous compte : 70% de nos trois cents licenciés n’ont même pas l’âge de voter ! » Roland Roy est aux anges. Pour le président, les jeunes sont des porte-étendards, les aider à grandir est une obsession.
A l’origine de ce succès, un certain Frédéric Roeland. « Dès son arrivée, en 2000, il a placé des idées fortes au service de l’association », loue le « prési ». « Concrètement, nous avons orienté notre travail sur trois axes : la formation des entraîneurs et des jeunes et la création d’un tournoi national poussines », éclaire simplement l’intéressé.
Sur les vingt-trois équipes inscrites en compétition, une majorité de joueurs et joueuses est ainsi issue du sérail et… entraînée par des jeunes du même sérail. De cet effectif pléthorique émergent deux équipes de filles, minimes et cadettes, au talent évident. « Sans faire injure aux messieurs, admet en toute humilité Frédéric Roeland, les féminines sont très tôt devenues le miroir de notre excellence sportive. J’en veux pour preuve la troisième place nationale accrochée par nos minimes, il y a deux ans, et le fait que cinq demoiselles ont, ces dernières saisons, intégré des filières de haut niveau. » Le Pouzioux-Vouneuil basketball assume sans retenue son rôle de découvreur de talents. Et se félicite chaque jour d’avoir su croire en l’épanouissement de sa relève.
Sa plus belle reconnaissance ? L’obtention des labels nationaux « école de basket » et « élite féminine ».
À lire aussi ...
Hier
DMLA : un implant innovant
Contre la DMLA atrophique, il n’existe pas de traitement mais il est possible d’améliorer la vue des patients, sous conditions, grâce à des technologies innovantes telles que le SING IMT, un implant nouvelle génération. Plus de détails avec le Pr Levéziel, du CHU de Poitiers.
jeudi 21 novembre