
Aujourd'hui
Voyage, voyage...
Avec On ira, Enya Baroux signe un premier film sensible en forme de road movie familial. Ici l’apparente légèreté n’a d’égale que la gravité du propos : le suicide assisté.
Les fourches caudines de la toute-puissante Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion réduiront-elles à néant les espoirs de milliers d’aficionados ? Le 30 octobre prochain, la nouvelle équipe dirigeante du Stade poitevin volley-ball, rebaptisé il y a peu Poitiers Volley, se présentera devant l’autorité suprême pour justifier de sa capacité à poursuivre son aventure au sommet de l’élite professionnelle.
Le « trou » de 260 000 €, que la section traîne comme un boulet, dessine plus que jamais le spectre du dépôt de bilan. Le club est pourtant loin d’être résigné. « Nous avons établi un compte d’exploitation qui doit nous permettre de renforcer notre trésorerie et rétablir l’équilibre dans les trois ans, explique le président par intérim, Thierry Février. La diminution des charges, salariales notamment, le soutien massif de nos partenaires privés (ndlr : 140 à ce jour) et le maintien de la confiance des partenaires publics (Ville, Grand Poitiers, Département, Région) doivent nous aider dans notre mission. »
Un emprunt de 200 000 € ?
La promesse de ce rétablissement ne suffira sans doute pas à convaincre la DNACG de la solvabilité in fine du champion de France 1999. Face à l’urgence, Poitiers Volley compte donc en outre -et prioritairement- sur la concrétisation d’un projet de crédit bancaire, en phase de montage avec deux partenaires fidèles, le Crédit Agricole et la Caisse d’Epargne. « L’emprunt sollicité est de 200 000 € et courrait sur cinq ans, poursuit le président. Le dossier n’a pas encore abouti, mais nous avons confiance. Sans lui, de toute façon, nous ne passerons pas. »
Pour Février et les siens, une vraie course contre la montre s’est engagée. L’attente des supporteurs, des joueurs et de l’ensemble des « sympathisants » du club n’en sera que plus difficile à vivre.
À lire aussi ...