Hier
L’église Saint-Hilaire-le-Grand témoigne de plusieurs campagnes de reconstruction sur le lieu de sépulture du premier évêque attesté de Poitiers, saint Hilaire, mort vers 367. D’époque romane, cette ancienne collégiale, consacrée en 1049, présente un chœur remarquable d’ampleur et d’équilibre, avec quatre absidioles autour du chevet et une autre sur chacun des bras du transept. Implanté côté nord, le clocher constituait autrefois l’entrée privilégiée de l’édifice, accueillant fidèles de la ville ou pèlerins en marche, désireux d’honorer les reliques de saint Hilaire. Etape importante sur la Via Turonensis (la voie de Tours, le plus septentrional des chemins de Compostelle en France), l’église Saint-Hilaire-le-Grand a bénéficié à cet égard d’un classement au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1998, parmi 77 autres sites culturels et naturels liés au pèlerinage compostellan. En grande partie détruite à la Révolution, la nef est une restitution de la fin du XIXe siècle. Cependant, le chœur conserve un bel ensemble de peintures murales romanes, dont un cycle consacré à des scènes de l’Apocalypse.
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