Aujourd'hui
L’adoption à l’international s’inscrit au coeur des débats programmés dimanche prochain au lycée du Dolmen.
L’adoption est un long chemin, que l’ouverture à l’international rend trop souvent cahoteux. « Les démarches sont de plus en plus longues », assène Arnaud Derès, président de la section départementale d’EFA, Enfance et familles d’adoption. Le paradoxe est sensible : le nombre d’enfants abandonnés à travers le monde tend à diminuer et les candidats à l’adoption sont, eux, toujours plus nombreux. L’écueil seraitil donc purement administratif ? « Administratif et réglementaire, nuance Arnaud Derès. Les exigences de la convention de La Haye ont incité nombre de pays à renforcer leurs dispositifs légaux pour limiter les abus. Bien qu’indispensables, ces filtres ont considérablement compliqué l’action des adoptants. » Face aux vents contraires, l’action individuelle s’étiole peu à peu. « Les états signataires du traité de La Haye préfèrent aujourd’hui avoir affaire à des organismes agréés, poursuit Arnaud Derès. Il n’y a finalement rien d’illégitime là-dedans.» Dimanche, quatre d’entre eux participeront à la conférence organisée par EFA, au lycée du Dolmen. Une conférence au cours de laquelle seront abordées toutes les questions sensibles liées à l’«ouverture internationale», mais où seront également proposés des ateliers dédiés à l’accueil d’un enfant. Histoire de mieux se préparer au grand jour.
Conférence Adoption Internationale Dimanche 3 octobre, au lycée du Dolmen. De 10h à 17h. Participation pour la journée: 10€ par adultes, 5€ pour les enfants, gratuit pour les moins de 3 ans (repas inclus). Rens. : 05 49 88 42 77 ou 05 49 55 17 49.
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