Hier
Greenpeace passe à l’acte
Catégories : Société, Environnement, Biodiversité, Développement durable, Ecologie Date : jeudi 02 septembre 2010Une vingtaine de bénévoles poitevins de Greenpeace relaient localement les actions de préservation de l’environnement menées à l’échelle nationale.
Le nom de « Greenpeace » est connu du grand public. Le combat de l’organisation non gouvernementale reste toutefois mal compris d’une majorité de Français. Les images, parfois spectaculaires, d’« activistes » internationaux faisant barrage de leur corps aux baleiniers japonais ne sauraient en effet résumer l’activité générale de l’ONG. « En France, nous avons un rapport de onze activistes pour cinquante bénévoles », évoque Damien Ladiré, responsable de l’antenne de Poitiers. Le message est passé. Le mouvement écologiste poursuit de fait une autre logique sur le terrain local. « Nous ne tenons pas à nous engager sur des luttes de territoire, les associations sont, dans ce domaine, beaucoup plus compétentes que nous, glisse Damien Ladiré. La mission de nos subdivisions est avant tout de relayer localement la politique menée à l’échelle nationale, sur des sujets très précis. »
Des OGM dans le Chabichou ?
A titre d’exemple, la vingtaine de bénévoles de Greenpeace Poitiers a récemment interpellé les poissonniers du marché Notre-Dame sur le sujet, sensible, de la sauvegarde du thon rouge. « Certains se sont engagés à ne plus en vendre», déclare fièrement Damien. Pour que les effets d’annonce de la « mode verte » se concrétisent dans les faits, Greenpeace aime à rappeler qu’elle s’appuie sur une totale indépendance politique et financière. Sa liberté d’action n’en est que renforcée. Il y a quelques jours, l’antenne poitevine s’est attelée à une autre ambition: déceler la présence d’OGM dans l’alimentation des chèvres « sélectionnées » pour la fabrication du Chabichou. «Notre seul mot d’ordre, appuie Damien Ladiré, est que le cahier des charges de l’AOC interdise leur utilisation.» A défaut d’avancées écrites significatives, cette action aura permis d’ouvrir le dialogue avec le syndicat concerné. Preuve que l’action locale de Greenpeace n’est pas dénuée d’utilité.
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