Aujourd'hui
Trois ans après son déploiement dans la Vienne, la technologie wimax concernerait aujourd’hui 850 clients. Ses détracteurs dénoncent une gabegie financière.
Juillet 2007. L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) dévoile la liste des opérateurs habilités à déployer des réseaux wimax sur le territoire. Les départements ruraux reprennent (enfin) espoir après des années de bras de fer avec France Télécom. Trois ans après, la déception prédomine dans la Vienne.
De changement d’opérateur (HDDR a cédé sa licence à Bolloré Télécom) en essais infructueux, le wimax peine à s’imposer. Les trois opérateurs en charge de la commercialisation des offres se partageraient la bagatelle de 850 clients. “Sur 3000 potentiels, ce n’est pas si mal. Et cela fonctionne bien”, relève Michel Caud, en charge du dossier au Conseil général. Les détracteurs de la technologie hertzienne raillent, a contrario, son manque de fiabilité.
D’autres technologies
“La preuve que le wimax n’est pas fiable, c’est que d’autres technologies sont proposées aux habitants des zones les plus reculées”, persiflent les opposants à cette solution. De fait, après avoir investi environ 7 millions d’euros pour couvrir les 15% de zones grises et blanches du territoire, le Département remet la main à la poche et subventionne les particuliers se raccordant à une offre satellitaire (400 e par installation). “Il n’y a pas de technologie miracle, coupe Michel Caud. Que ce soit le wimax, l’ADSL, le satellite ou encore le NRAZO, toutes comportent des avantages et des inconvénients. L’idée est de traiter les zones au cas par cas.”
Pour info, les licences délivrées par l’Arcep à l’été 2007 expirent en juillet 2011. La question est de savoir si Bolloré Télécom renouvellera son bail au côté du Département…
En deux mots : Le Wimax est une technologie de boucle locale radio permettant, en théorie, de diffuser du haut-débit jusqu’à 20 Mb/s sur une distance de 15 à 20 km à partir d’un point d’émission.
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