Aujourd'hui
Depuis trois semaines, la mobilisation (financière) en faveur d’Haïti ne faiblit pas. Et les réseaux sociaux jouent un rôle majeur dans l’aprèstremblement de terre. Démonstration.
71%. Sur les 145 800 euros collectés à ce jour en faveur d’Haïti par Entrepreneurs du monde et Initiative développement (ID), plus des deux tiers proviennent de dons en ligne (85% pour la Croix-Rouge). “C’est la première fois que nous constatons une mobilisation aussi forte via Internet”, reconnaît Alexandra Besnard, assistante collecte de fonds de “ID”. Il faut dire que, juste après la catastrophe du 12 janvier dernier, les deux associations ont eu la bonne idée de mettre en ligne un blog commun, www.wix.com/cachacao/Urgence- Haiti. Un portail sur lequel les internautes peuvent découvrir en temps réel le travail des ONG en Haïti et… faire un don en mode “paiement sécurisé”. D’une manière générale, l’appel à la générosité relayé par les médias nationaux s’est largement répandu sur la toile. De nombreuses pages Facebook ont illico vu le jour pour aider les familles sinistrées. Exemple ? La page “Pour les Haïtiens : 1 fan = 1 euro” rassemble déjà 300 000 fans. De son côté, le chanteur haïtien Wyclef Jean a levé plusieurs centaines de milliers de dollars par l’entremise de Twitter.
Tirelire virtuelle
Mais les réseaux sociaux ne servent pas que de tirelire virtuelle. Certains résidents d’Haïti coupés du monde ont notamment utilisé Facebook et Skype comme moyen de communication avec leurs familles à l’étranger. Par ailleurs, le surlendemain du tremblement de terre, le réseau Twitter avait déjà relayé plus de 1 000 messages par minute. D’autres portails diffusent depuis le premier jour des images réactualisées des lieux du drame. C’est le cas notamment de Google Earth…
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